10/31/2024 0 Comments L’état d’esprit durant l’entraînement : clé de la persévérance et de l’enduranceDans la pratique sportive, l’état d’esprit est souvent aussi important que la technique ou la condition physique. C’est cet état mental qui nous permet de persévérer, de tenir bon, même quand l’effort devient difficile. Ce blog explore l’état d’esprit qu’il faut adopter pour progresser, pour se dépasser, et pour s’amuser dans l’entraînement.
Retrouver la joie et l’amusement de l’enfance L’une des clés de l’endurance est de garder un état d’esprit d’enfant, de jouer même quand l’entraînement devient sérieux. Lorsqu’on aborde une activité physique avec un esprit léger et ludique, on se reconnecte à la raison première qui nous a poussés à commencer, que ce soit le plaisir de la découverte ou l’excitation de l’apprentissage. Par exemple, lorsque je cours, j’aborde cela comme un jeu. Le Ninjutsu, le sparring, chaque technique et chaque combat sont pour moi des moments où je peux rigoler, me laisser aller, et retrouver l’énergie des débuts. Cet état d’esprit joyeux me permet de repousser mes limites, d’explorer mes capacités sans me laisser envahir par la fatigue ou le découragement. Se souvenir de ses motivations Il arrive que la motivation faiblisse, que l’entrain s’estompe. Dans ces moments-là, revenir aux raisons fondamentales pour lesquelles on s’entraîne peut redonner de l’élan. Pourquoi avez-vous commencé cette activité ? Quelles émotions ressentez-vous en vous souvenant de vos premiers pas ? Se replonger dans ces souvenirs réveille en nous des hormones du bien-être comme la sérotonine, qui agissent comme un coup de fouet pour l’esprit et le corps. C’est un rappel que l’effort vaut la peine et que la passion reste présente, même dans les jours plus durs. L’importance de rester curieux et créatif Un bon athlète est un athlète qui s’amuse, qui laisse place à la curiosité et à la créativité. En s’entraînant dans un esprit de découverte, en observant autour de soi sans jugement, on absorbe comme un enfant ce qui nous entoure. Cette attitude permet d’intégrer de nouvelles techniques, d’innover, et de repousser ses limites sans se bloquer par des pensées restrictives. Conseil pratique : démarrer la journée avec des questions ouvertes Se poser chaque matin des questions ouvertes sur la journée sportive à venir est une excellente manière de garder un état d’esprit créatif et positif. Par exemple : • Comment puis-je progresser davantage aujourd’hui par rapport à hier ? • Comment puis-je prendre plus de plaisir durant mes entraînements ? • Comment puis-je faire de cette journée une journée réussie ? Ces questions stimulent la curiosité et l’anticipation d’une expérience enrichissante, permettant de sortir de la rigidité d’un programme strict. Conserver une approche non jugeante Les arts martiaux, et particulièrement le Ninjutsu, m’ont enseigné à observer sans jugement. Avant de décider si une technique ou un apprentissage est pour moi, je commence par tout absorber avec un regard neuf. Une fois les bases maîtrisées, je fais le tri pour conserver ce qui fonctionne le mieux avec mon style et mes besoins. En restant dans cette posture d’observation ouverte, on garde l’esprit libre et adaptable, ce qui est essentiel pour évoluer dans la pratique. En conclusion : le jeu, la curiosité et la non-critique L’état d’esprit durant l’entraînement est plus qu’une simple motivation ; il est la clé pour devenir un athlète endurant et persévérant. Retrouver la joie de l’enfant, rester curieux, poser un regard neuf sur chaque mouvement, voilà ce qui permet de transformer un entraînement en une expérience enrichissante et stimulante.
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Vuignier Sébastien "Le Ninja Valaisan
Petit déjà, le sport a toujours eu une place importante dans la vie de Sébastien. À l’âge de 4 ans, il commence le tennis, un sport qui lui permet de développer la persévérance en répétant des gestes durant des heures. Ses entraînements rigoureux le conduisent à devenir champion valaisan individuel et par équipe à seulement 14 ans. C’est aussi à cet âge qu’il découvre le Ninjutsu au dojo de Sion, une rencontre déterminante qui éveillera en lui une passion durable. Une année après ses débuts, il décide de se consacrer uniquement à cet art martial japonais qui, à ses yeux, apporte un équilibre unique entre le physique et le mental. ArchivesCategories |
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