Il y a des moments dans la vie où nous réalisons que, pour atteindre nos rêves, nous devons créer des fondations solides. Pour moi, cette fondation, c’est le Ninjutsu. Cette discipline m’a permis d'aller à mon plus haut niveau dans mon domaine et de dépasser mes limites jours après jours. Faire du sport tous les jours, et de me consacrer à la voie que j’ai choisie. Sans elle, je vivrais dans le rêve d’une autre personne, et non le mien. La route est simple : progresser chaque jour, sans exception. Mais comment ? La réponse réside dans la puissance des routines quotidiennes, et j’aimerais partager avec vous des moments de ma vie où ces routines ont joué un rôle clé.
Les débuts : trouver sa flamme Quand j’étais enfant, j’ai commencé le tennis à l’âge de 4 ans. Je n’étais pas le meilleur, mais j’étais tenace. Mes parents m’emmenaient aux entraînements, et je me souviens encore de ces jours où j'avais une énorme cloque dans ma main dans laquelle je tenais ma raquette. Pas évident pour jouer au tennis, du coup, j'ai pris un gant de golf et j'ai pu continuer sans trouver d'excuse à m'entrainer. À 14 ans, après des années de travail acharné, j’ai enfin remporté le titre de champion valaisan. En demi-final, pourtant je me blesse au poignet gauche. Je ne pouvais plus jouer de revers. Cependant, j'ai attaqué de toute mes forces sur chaque balle avec mon coup droit pour finir les points. J'arrive en final avec un poignet foutu et un gars qui veut gagner en face. J'ai tenu bon dans ma stratégie et remporté le titre. C’était la première fois que je comprenais vraiment l’impact d’une routine quotidienne et d’un engagement sans faille. Mais c’est à 14 ans, quand j’ai découvert le Ninjutsu au dojo de Sion, que quelque chose s’est vraiment allumé en moi. J’étais fasciné par la discipline et l’art du mouvement. Je me souviens de l’un de mes premiers entraînements où je n’arrivais pas à suivre les autres. Pourtant, quelque chose m’a poussé à revenir, encore et encore, jusqu’à ce que je passe ma ceinture noire et devienne instructeur. Cette expérience m’a appris que la persévérance est plus forte que le talent brut. Se relever après l’échec Lors d’un séjour de 6 mois à Berlin, j’ai voulu élargir mes horizons en explorant d’autres arts martiaux. Je me suis inscrit à des cours de boxe anglaise, de boxe thaï, et de Kali philippin. Ces entraînements étaient intenses et je n’oublierai jamais le jour où, lors d'un entrainement, le coach me pris la jambe sur son épaule pour l'étirer et "crack" déchiré l'arrière de la cuisse. J’étais prêt à abandonner, mais le lendemain, je suis retourné à la salle. C’était devenu une routine que je ne pouvais pas briser, même dans la douleur. Ce moment m’a appris que la régularité et la capacité à continuer même après l’échec sont les vraies forces d’un combattant. L’importance de routines simples En 2017, llorsque j’ai commencé à vivre de ma passion à 100%, je savais que pour être efficace et inspirer les autres, je devais avoir des routines solides. Une des plus précieuses a été celle de la mobilité articulaire, que j’ai intégrée après avoir réalisé que mes hanches manquaient de flexibilité, ce qui limitait mes mouvements en Ninjutsu. Depuis quelques années, je travaille ma mobilité tout au long de la journée, souvent en utilisant des exercices inspirés des mouvements d’animaux, ce qui me permet de m’amuser avec mes enfants tout en m’entraînant. Nous imitons ensemble des ours, des singes ou des lézards qui rampent, transformant chaque session en un moment ludique et interactif. Ces exercices ne sont pas seulement bénéfiques pour mon corps, mais ils créent aussi des souvenirs joyeux avec mes petits, rendant chaque journée plus vivante. Travailler ainsi ma mobilité de manière ludique et régulière m’a permis de rester souple et prêt à relever n’importe quel défi. Cela me rappelle aussi que l’entraînement n’a pas besoin d’être rigide ou sérieux : il peut être un jeu qui nourrit l’esprit autant que le corps. L’engagement : un pacte avec soi-même L’une de mes expériences les plus marquantes a été le défi de me plonger dans des rivières pendant 135 jours consécutifs d'octobre à la mi-janvier. Peu importe le froid, la pluie, ou la neige, je m’immergeais chaque jour dans l’eau glacée. C’était un engagement que j’avais pris pour renforcer ma résilience mentale et physique. Certains matins, je me tenais devant l’eau, frissonnant à l’idée de ce qui m’attendait. Mon esprit me disait d’arrêter, que j’avais déjà assez fait, mais la routine était plus forte. Chaque immersion était un test, une confrontation avec mes limites. Ce défi m’a appris que lorsque l’on s’engage à faire quelque chose, même le froid le plus mordant ne peut nous arrêter.
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Vuignier Sébastien "Le Ninja Valaisan
Petit déjà, le sport a toujours eu une place importante dans la vie de Sébastien. À l’âge de 4 ans, il commence le tennis, un sport qui lui permet de développer la persévérance en répétant des gestes durant des heures. Ses entraînements rigoureux le conduisent à devenir champion valaisan individuel et par équipe à seulement 14 ans. C’est aussi à cet âge qu’il découvre le Ninjutsu au dojo de Sion, une rencontre déterminante qui éveillera en lui une passion durable. Une année après ses débuts, il décide de se consacrer uniquement à cet art martial japonais qui, à ses yeux, apporte un équilibre unique entre le physique et le mental. Archives
March 2025
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