3/27/2025 0 Comments Comment bien débuter les arts martiaux (et le Ninjutsu) : La clé est dans l’espritAvant même d’apprendre un coup, une chute ou une garde, il faut d’abord apprendre à penser comme un pratiquant. Et c’est encore plus vrai dans un art martial comme le Ninjutsu, où l’on cultive autant la maîtrise mentale que la maîtrise physique.
Beaucoup veulent apprendre vite, mais la vraie progression commence dans l’attitude intérieure. Voici la base mentale essentielle pour bien démarrer ton apprentissage. 1. Adopte un esprit d’enfant La première règle ? Sois ouvert. Quand tu arrives dans un dojo, que tu sois débutant ou que tu viennes d’une autre discipline, laisse tes certitudes à la porte. Le Ninjutsu est vaste, complexe et profond. Tu verras parfois des techniques qui te sembleront étranges, nouvelles, voire “inefficaces”. Résiste à la tentation de juger. Observe comme un enfant. Absorbe. Un enfant regarde sans filtre. Il ne dit pas “ça je connais” ou “ça ne marche pas”. Il regarde, il imite, il apprend. C’est exactement ce qu’il te faut au début. Ce n’est qu’en remplissant ta boîte à outils que tu pourras ensuite faire le tri. Mais d’abord : apprends tout. 2. Remplis ta boîte à outils Imagine que chaque technique que tu apprends est un outil. Au début, tu ne sais pas encore quand l’utiliser. Mais plus tu avances, plus tu vas pouvoir choisir selon la situation : utiliser le bon “marteau”, le bon “tournevis”, le bon “levier”. Ce n’est qu’après avoir bien rempli cette boîte, en testant, en comprenant et en intégrant chaque outil, que tu pourras créer ton propre style. Celui qui respecte ton corps, ta mobilité, ta vitesse, ta puissance. Et pour cela, il faut tout apprendre. Même ce qui te semble inutile aujourd’hui peut devenir précieux demain. 3. Sois régulier et accepte de te tromper Le troisième pilier, c’est la régularité. Peu importe si tu t’entraînes deux fois ou cinq fois par semaine. Ce qui compte, c’est de le faire chaque semaine. C’est comme une plante : si tu arroses régulièrement, elle pousse. Si tu oublies une semaine sur deux, elle sèche. Et surtout : n’aie pas peur de l’erreur. C’est en te trompant que tu progresses. C’est en recevant un retour du professeur que ton cerveau peut corriger, ajuster, s’adapter. Oublie les “je ne suis pas assez souple”, “je n’y arriverai jamais”, “ce n’est pas la bonne garde”. Tu es là pour apprendre. Laisse-toi guider. Donc, mets ton égo de côté. Ne cherche pas à avoir raison, cherche à comprendre. À progresser. Tu feras des erreurs ? Tant mieux. C’est la voie. Et c’est là que la neuroplasticité entre en jeu. Ton cerveau est capable de se reprogrammer en permanence. Chaque nouvelle technique, chaque erreur corrigée, chaque mouvement répété crée de nouvelles connexions neuronales. C’est comme construire un nouveau chemin dans la forêt. Au début, c’est brouillon. Puis, à force de passer par là, le chemin devient clair, fluide, instinctif. Plus tu pratiques, plus tu fais d’erreurs et plus tu reçois de feedback, plus ton cerveau devient puissant dans cet art. 4. Laisse infuser après le cours Après l’entraînement, ne te jette pas sur ton téléphone. Offre-toi 5 minutes de silence. Ferme les yeux. Respire. Laisse tourner les images du cours dans ta tête. Ton cerveau, à ce moment-là, fait un travail d’intégration. Il trie, il renforce ce qui a été important. Il transforme l’expérience en apprentissage durable. Apprendre un art martial, ce n’est pas simplement copier des gestes. C’est changer ta façon de voir, d’écouter, de ressentir. Commence par : • Ouvrir ton esprit comme un enfant, • Remplir ta boîte à outils avec patience, • Pratiquer avec régularité et humilité, • Accepter l’erreur comme moteur d’apprentissage, • Et prendre un temps d’intégration après chaque séance. C’est cette base mentale qui fera de toi non seulement un meilleur pratiquant… mais aussi une personne plus forte, plus souple et plus libre dans ta vie.
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Vuignier Sébastien "Le Ninja Valaisan
Petit déjà, le sport a toujours eu une place importante dans la vie de Sébastien. À l’âge de 4 ans, il commence le tennis, un sport qui lui permet de développer la persévérance en répétant des gestes durant des heures. Ses entraînements rigoureux le conduisent à devenir champion valaisan individuel et par équipe à seulement 14 ans. C’est aussi à cet âge qu’il découvre le Ninjutsu au dojo de Sion, une rencontre déterminante qui éveillera en lui une passion durable. Une année après ses débuts, il décide de se consacrer uniquement à cet art martial japonais qui, à ses yeux, apporte un équilibre unique entre le physique et le mental. Archives
March 2025
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