3/27/2025 0 Comments Comment bien débuter les arts martiaux (et le Ninjutsu) : La clé est dans l’espritAvant même d’apprendre un coup, une chute ou une garde, il faut d’abord apprendre à penser comme un pratiquant. Et c’est encore plus vrai dans un art martial comme le Ninjutsu, où l’on cultive autant la maîtrise mentale que la maîtrise physique.
Beaucoup veulent apprendre vite, mais la vraie progression commence dans l’attitude intérieure. Voici la base mentale essentielle pour bien démarrer ton apprentissage. 1. Adopte un esprit d’enfant La première règle ? Sois ouvert. Quand tu arrives dans un dojo, que tu sois débutant ou que tu viennes d’une autre discipline, laisse tes certitudes à la porte. Le Ninjutsu est vaste, complexe et profond. Tu verras parfois des techniques qui te sembleront étranges, nouvelles, voire “inefficaces”. Résiste à la tentation de juger. Observe comme un enfant. Absorbe. Un enfant regarde sans filtre. Il ne dit pas “ça je connais” ou “ça ne marche pas”. Il regarde, il imite, il apprend. C’est exactement ce qu’il te faut au début. Ce n’est qu’en remplissant ta boîte à outils que tu pourras ensuite faire le tri. Mais d’abord : apprends tout. 2. Remplis ta boîte à outils Imagine que chaque technique que tu apprends est un outil. Au début, tu ne sais pas encore quand l’utiliser. Mais plus tu avances, plus tu vas pouvoir choisir selon la situation : utiliser le bon “marteau”, le bon “tournevis”, le bon “levier”. Ce n’est qu’après avoir bien rempli cette boîte, en testant, en comprenant et en intégrant chaque outil, que tu pourras créer ton propre style. Celui qui respecte ton corps, ta mobilité, ta vitesse, ta puissance. Et pour cela, il faut tout apprendre. Même ce qui te semble inutile aujourd’hui peut devenir précieux demain. 3. Sois régulier et accepte de te tromper Le troisième pilier, c’est la régularité. Peu importe si tu t’entraînes deux fois ou cinq fois par semaine. Ce qui compte, c’est de le faire chaque semaine. C’est comme une plante : si tu arroses régulièrement, elle pousse. Si tu oublies une semaine sur deux, elle sèche. Et surtout : n’aie pas peur de l’erreur. C’est en te trompant que tu progresses. C’est en recevant un retour du professeur que ton cerveau peut corriger, ajuster, s’adapter. Oublie les “je ne suis pas assez souple”, “je n’y arriverai jamais”, “ce n’est pas la bonne garde”. Tu es là pour apprendre. Laisse-toi guider. Donc, mets ton égo de côté. Ne cherche pas à avoir raison, cherche à comprendre. À progresser. Tu feras des erreurs ? Tant mieux. C’est la voie. Et c’est là que la neuroplasticité entre en jeu. Ton cerveau est capable de se reprogrammer en permanence. Chaque nouvelle technique, chaque erreur corrigée, chaque mouvement répété crée de nouvelles connexions neuronales. C’est comme construire un nouveau chemin dans la forêt. Au début, c’est brouillon. Puis, à force de passer par là, le chemin devient clair, fluide, instinctif. Plus tu pratiques, plus tu fais d’erreurs et plus tu reçois de feedback, plus ton cerveau devient puissant dans cet art. 4. Laisse infuser après le cours Après l’entraînement, ne te jette pas sur ton téléphone. Offre-toi 5 minutes de silence. Ferme les yeux. Respire. Laisse tourner les images du cours dans ta tête. Ton cerveau, à ce moment-là, fait un travail d’intégration. Il trie, il renforce ce qui a été important. Il transforme l’expérience en apprentissage durable. Apprendre un art martial, ce n’est pas simplement copier des gestes. C’est changer ta façon de voir, d’écouter, de ressentir. Commence par : • Ouvrir ton esprit comme un enfant, • Remplir ta boîte à outils avec patience, • Pratiquer avec régularité et humilité, • Accepter l’erreur comme moteur d’apprentissage, • Et prendre un temps d’intégration après chaque séance. C’est cette base mentale qui fera de toi non seulement un meilleur pratiquant… mais aussi une personne plus forte, plus souple et plus libre dans ta vie.
0 Comments
Le ninja ne se limite pas à la technique, il doit posséder un corps puissant, mobile et adaptatif. Chaque mouvement part d'une base solide, et c'est depuis le sol que commence la puissance. Voici comment travailler chaque aspect du corps pour un renforcement global. 1. Les Fondations : Les Pieds et les Appuis Tout commence par les pieds. La force, l'équilibre et l'explosivité prennent racine dans des appuis solides. Renforcer la structure du pied et la cheville est essentiel.
2. Le Travail des Jambes : Force et Mobilité Le bas du corps est le moteur principal du déplacement et de la puissance des frappes.
3. La Hanche : Pivot de la Puissance La hanche est un point central de la puissance du ninja. Une bonne mobilité de la hanche permet d'améliorer la fluidité et la force des mouvements.
4. Le Tronc : Stabilisateurs et Puissance Le centre du corps est essentiel pour maintenir l'équilibre et générer la force.
5. Le Haut du Corps : Puissance, Résistance et Coordination Le travail du haut du corps est crucial pour la frappe, la garde et l’endurance musculaire. Un ninja doit posséder une force fonctionnelle, une endurance musculaire et une excellente mobilité des épaules.
6. La Posture : La Clé de Tous les Exercices Dans tous les exercices, la posture est primordiale. Le travail sur le gainage doit être permanent pour maintenir une structure corporelle forte et fonctionnelle.
2/20/2025 0 Comments L'Art de la Maîtrise du combatL’équilibre dans le combat repose sur plusieurs stratégies interdépendantes. Pour un ninja, il ne s’agit pas uniquement de rester stable sur ses appuis, mais aussi de comprendre comment l’adversaire bouge, où il est vulnérable, et comment exploiter ses erreurs au bon moment. Un combat n’est pas statique ; c’est un flux constant d’attaques, d’esquives et de contre-attaques. Un ninja doit saisir l’ouverture dès qu’elle apparaît, ou la créer si elle n’existe pas encore. Saisir une ouverture, c’est avoir la capacité de voir un espace vide dans la garde adverse et d’agir instantanément. Cela demande trois éléments fondamentaux : • Un positionnement optimal pour être toujours prêt à attaquer sans déséquilibre. • Une vitesse d’exécution explosive pour ne pas laisser le temps à l’adversaire de se réajuster. • Un esprit libre et réactif, vide de toute hésitation, pour capter l’instant et agir au bon moment. Mais avant de parler de l’ouverture, il faut d’abord comprendre la base du combat. La Base du Combat : Comprendre l’Équilibre et le Déséquilibre La base du combat, c’est comprendre comment un adversaire se meut, comment il se positionne, et comment il charge ses attaques. Un combattant qui manque d’équilibre est un combattant vulnérable. Dans un duel, chaque mouvement révèle des indices sur l’équilibre ou le déséquilibre de l’adversaire : • Son talon est-il posé ? Cela signifie qu’il aura plus de difficulté à bouger rapidement. • Son bassin est-il bien aligné ? Un mauvais alignement entraîne une perte de puissance et une défense affaiblie. • Ajoute-t-il un geste parasite ? Un mouvement inutile expose une ouverture, car il prend du temps et de l’énergie.
En observant ces signaux, un ninja peut identifier les moments où l’adversaire est le plus vulnérable. Mais que faire si l’adversaire ne laisse aucune ouverture ? Créer une Ouverture : Les Feintes et le Leurre Si l’adversaire est bien en place et défend solidement, il faut alors provoquer une ouverture. C’est ici qu’intervient l’art de la feinte. Une feinte, c’est faire croire à une attaque, afin d’amener l’adversaire à réagir de manière instinctive et à se découvrir. Une feinte bien placée pousse l’adversaire à se défendre là où il ne devrait pas, et crée ainsi une brèche exploitable. Les feintes peuvent être de plusieurs types : • Une feinte de bras (exemple : un jab rapide) pour attirer son attention sur le haut du corps. • Une feinte de hanche ou de déplacement pour lui faire croire à une attaque puissante. • Une feinte de jambe pour simuler un coup de pied et voir comment il réagit. Lorsqu’on effectue une feinte, l’adversaire croit qu’une attaque réelle arrive. Il va alors chercher à bloquer, esquiver ou contre-attaquer. Mais en faisant cela, il bouge, et c’est à cet instant précis qu’il peut se mettre en déséquilibre. C’est là que le ninja frappe : au moment où l’adversaire est en train de réagir, et non après. L’Attaque : Explosivité, Précision et Vide Quand une ouverture est détectée ou créée, il faut agir immédiatement, sans hésitation. L’attaque ne doit pas être le fruit du hasard, mais le résultat d’une lecture précise du combat, combinée à une exécution parfaite. Une bonne attaque repose sur plusieurs principes fondamentaux : 1. Un ancrage parfait – Être stable sur ses appuis, ancré dans le sol comme la terre. Un ninja doit sentir la connexion avec le sol pour générer une puissance maximale sans perdre son équilibre. 2. Une position dynamique – Toujours prêt à bondir, léger sur l’avant des pieds, comme un tigre prêt à attaquer. Il faut être en permanence en mouvement, à l’affût de l’instant idéal pour frapper. 3. Une exécution explosive – L’attaque doit être rapide et nette, propulsée par une impulsion du sol, comme le feu qui jaillit soudainement. C’est cette explosivité qui empêche l’adversaire de réagir à temps. 4. Un geste minimaliste – Éviter tout mouvement inutile qui ralentirait l’attaque. Chaque geste doit être optimisé pour ne pas perdre de temps ni révéler ses intentions à l’adversaire. 5. L’état de Vide – Le mental doit être libre de toute interférence. Pas d’hésitation, pas de doute, pas de distraction. Juste l’attaque pure, sans frein ni surcharge émotionnelle. L’esprit doit être comme le vide, parfaitement réceptif à l’instant, permettant au corps de réagir de manière instinctive et naturelle. Une attaque doit être calculée et précise. Frapper n’est pas juste une question de puissance brute, c’est un acte stratégique. Chaque coup doit être placé intelligemment, en exploitant une faille dans la garde adverse. Mais une fois l’attaque portée, il faut penser à ce qui vient après. C’est ici que l’on aborde l’art de la contre-attaque. L’Art de la Contre-Attaque : L’Importance de l’Esquive et du Placement Beaucoup de combattants attaquent après avoir encaissé un coup. Mais le ninja, lui, ne subit pas. Il esquive et contre-attaque dans le même mouvement. L’idée n’est pas d’encaisser un coup puis de répliquer, mais de profiter du mouvement adverse pour riposter immédiatement. Lecture du Mouvement Adverse Pour contre-attaquer efficacement, il faut apprendre à lire l’attaque de l’adversaire : • Observer son épaule, car c’est elle qui amorce le coup de poing. • Regarder sa hanche, qui initie la puissance d’un coup de pied. • Analyser son corps en générale en posant nos yeux sur la poitrine, qui trahit souvent son intention. Esquive et Contre-Attaque Simultanée L’idéal est de ne pas reculer en ligne droite, mais de se déplacer en diagonale : • Diagonale avant (Triangle): Pour couper la distance et frapper immédiatement. • Diagonale arrière (Carré) : Pour esquiver et contre-attaquer directement L’avantage du mouvement en diagonale, c’est qu’il casse la distance, empêchant l’adversaire d’ajuster son attaque ainsi que la contre-attaque qui arrive avant que le pied ne se pose par terre. Si on recule en ligne droite, on perd du temps et on se met en position de défense passive. Mais si on esquive en diagonal, on garde l’initiative et on peut contre-attaquer instantanément. La Puissance du Feu : Frapper au Moment Opportun Une contre-attaque réussie repose sur la puissance et la précision du coup. Ce n’est pas une riposte hasardeuse, c’est un coup placé au moment exact où l’adversaire est vulnérable. À ce moment précis : • L’adversaire termine son mouvement et est en déséquilibre. • On est parfaitement positionné et en équilibre. • On frappe avec toute la puissance du corps, en utilisant l’impulsion du sol et la rotation des hanches. C’est le symbole du feu, l’énergie explosive qui transforme une esquive en une frappe décisive. La Stratégie Globale du Ninja Le combat en Ninjutsu n’est pas une simple confrontation de force brute. C’est une danse stratégique, où chaque mouvement a un sens et un objectif.
Un ninja ne force pas l’affrontement. Il : • Lit les intentions adverses. • Crée et exploite les ouvertures. • Frappe avec précision et sans gaspiller d’énergie. • Utilise l’esquive pour contre-attaquer immédiatement. C’est une approche où l’on optimise chaque action, où l’on prend le minimum de risques pour le maximum d’efficacité. En appliquant ces principes, on atteint un niveau où le combat devient fluide, naturel et implacable. Ne pas subir. Ne pas hésiter. Agir au bon moment. Voilà l’essence du ninja. Dans mon livre Les Sept Mondes de Cristal, chaque élément représente une facette essentielle du voyage intérieur. Le Vide, en particulier, incarne un concept fondamental : l'absence d'attachement, l'équilibre parfait entre toutes choses, et la libération des entraves qui limitent notre potentiel. Le Vide : Absence ou Plénitude ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Vide ne signifie pas le néant, ni une absence dénuée de sens. Il est cet état où l’on dépasse les interférences mentales et émotionnelles pour accéder à une pure clarté d’esprit. Dans la tradition martiale et spirituelle, il symbolise le détachement des illusions et des limitations imposées par notre ego. Dans mon livre, le Vide est représenté comme un espace infini où toutes les possibilités existent. C’est le moment où le héros, après avoir traversé les autres mondes et leurs épreuves, comprend que la force ultime ne réside pas dans la résistance ou l’accumulation, mais dans l’acceptation et la fluidité. L’Application du Vide dans la Vie Quotidienne Vivre selon le principe du Vide, c’est apprendre à ne pas s’accrocher aux pensées parasites, aux émotions destructrices et aux peurs qui nous empêchent d’avancer. Cela implique plusieurs pratiques :
Vide et Détachement Le Vide est aussi une invitation au détachement. Il ne s’agit pas d’un renoncement à l’action ou aux émotions, mais plutôt d’une prise de recul permettant d’agir sans être contrôlé par ses peurs, ses désirs ou ses attentes. Le détachement consiste à s’affranchir des résistances intérieures qui limitent notre potentiel et notre clairvoyance. En cultivant cette posture, on apprend à réagir avec justesse, sans crispation ni précipitation. Dans cet état, l’esprit devient libre et agile, capable d’accueillir chaque instant avec une ouverture totale. L’État de Vide et l’État Animal en Combat Dans le combat, l’état de Vide est essentiel pour atteindre une maîtrise totale. Il permet de ne plus être prisonnier de la peur, du doute ou des pensées parasites. Lorsque le combattant entre dans cet état, il ne réfléchit plus : il agit avec instinct et fluidité, répondant au danger avec une précision et une rapidité accrues. Cet état rejoint ce que l’on appelle l’état animal, un niveau où l’esprit rationnel cède la place aux réflexes primaires. C’est un retour à l’essence du guerrier, où le corps et l’esprit fusionnent pour fonctionner comme un seul et même mécanisme de défense et d’attaque. Le combattant devient un prédateur, réagissant instinctivement aux stimuli, sans hésitation ni blocage mental. Les grands maîtres des arts martiaux parlent souvent de cet état où l’on ne combat plus avec la tête, mais avec le corps et l’instinct. C’est la capacité à s’adapter à toute situation, à anticiper sans vraiment calculer, et à laisser émerger la réponse parfaite sans effort conscient. Le Vide et l’état animal sont ainsi deux facettes complémentaires d’un même principe : l’harmonie entre la conscience et l’instinct. Le Vide : Un État de Conscience Élevé Dans Les Sept Mondes de Cristal, l’expérience du Vide est une forme d’éveil. C’est l’ultime épreuve où le héros comprend qu’il ne doit plus lutter, mais simplement être. Il ne cherche plus à contrôler, à dominer ou à fuir ; il se fond dans l’instant et devient un avec lui-même et l’univers. Le Vide n’est donc pas une absence, mais une plénitude. C’est le point de convergence entre toutes les expériences, toutes les connaissances et toutes les énergies. C’est le silence d’où naît la véritable force. Comprendre et intégrer le Vide dans sa vie, c’est se libérer de ses propres chaînes. C’est apprendre à être en paix avec l’inconnu, à voir au-delà des apparences et à cultiver un état de présence absolue. C’est dans cet espace immatériel que résident les plus grandes révélations, celles qui nous permettent d’atteindre notre plein potentiel.
Es-tu prêt à embrasser le Vide et à explorer la puissance qu’il contient ? Quand j’ai commencé les arts martiaux à l’âge de 13 ans, je n’étais pas quelqu’un de confiant. Timide, mal à l’aise en public, j’évitais les conversations et les regards. Parler devant une classe était une épreuve, et je doutais souvent de mes capacités. Pourtant, une chose m’a toujours caractérisé : la persévérance. Le sport m’a toujours attiré, et chaque défi me poussait à aller plus loin. Quand j’ai franchi la porte du dojo pour la première fois, quelque chose d’incroyable s’est produit. J’ai eu les étoiles dans les yeux. Je regardais les pratiquants en admiration : des clés de bras, des projections, des esquives fluides… Tout cela me fascinait. Je me suis dit : je veux apprendre ça. Et dès mes premiers entraînements, j’ai compris que ce n’était pas qu’une simple discipline physique, mais un véritable chemin de transformation. L’Art Martial Comme Déclencheur de Confiance Dès que j’exécutais une clé de poignet réussie, une prise qui fonctionnait, je ressentais quelque chose de nouveau : une montée de confiance en moi. J’étais capable. Moi aussi, je pouvais y arriver. Et plus j’allais aux entraînements, plus je ressentais cette évolution en moi. Le dojo est devenu mon sanctuaire, un lieu où chaque séance me rapprochait de la personne que je voulais être. Petit à petit, j’ai commencé à observer des changements : ✔ Je parlais plus facilement en public. ✔ J’avais moins de stress face aux autres. ✔ J’osais prendre ma place, exprimer mes idées. Le ninjutsu ne me donnait pas seulement des techniques de combat, il me donnait des outils mentaux et émotionnels pour affronter la vie. Chaque mouvement, chaque entraînement était une brique posée sur mon chemin vers la confiance en moi. Affronter Ses Peurs Pour Grandir C’est en avançant dans ma pratique que j’ai découvert une vérité essentielle : nos peurs sont nos plus grands maîtres. Si quelque chose nous fait peur, c’est qu’il y a un défi à relever, un cap à franchir. Alors j’ai décidé d’adopter une nouvelle règle : ✔ J’ai peur d’aller en montagne ? J’y vais. ✔ J’ai peur du vide ? Je me confronte au vide. ✔ J’ai peur de parler en public ? Je prends la parole. Chaque fois qu’une peur surgissait, je savais que c’était un signal. Un appel au dépassement. Et plus je me confrontais à ces situations, plus je me sentais libre. J’ai compris que la peur n’est pas une barrière, mais une porte vers une version plus forte de soi-même. Le Dépassement de Soi à Travers l’Entraînement Durant mes années d’entraînement, j’ai vu des gens venir et partir. Certains se lançaient avec enthousiasme mais abandonnaient rapidement. Moi, je savais que j’irais au bout. Peu importe la fatigue, la difficulté ou les obstacles, chaque entraînement comptait. Mon objectif n’était pas seulement d’atteindre la ceinture noire, mais d’incarner l’état d’esprit du ninja : être illimité, avancer sans cesse, affronter chaque défi avec détermination. Quand j’ai enfin atteint la ceinture noire après cinq ans de pratique intense, j’ai compris une autre chose : ce n’était que le début. Ce n’était pas une fin en soi, mais une fondation. Une invitation à aller encore plus loin, à approfondir mes connaissances, à tester mon mental dans d’autres expériences. Au-Delà du Combat : Une Philosophie de Vie L’un des plus grands enseignements des arts martiaux est que le véritable combat n’est pas contre un adversaire, mais contre soi-même. J’ai pu l’expérimenter lors d’un combat en boxe thaï, où l’important n’était pas la victoire ou la défaite, mais ce que je ressentais avant, pendant et après. Le stress, l’attente dans les vestiaires, voir les autres combattants revenir blessés… Tout cela était un test pour mon mental. Aujourd’hui, j’applique cette même logique à chaque aspect de ma vie. Que ce soit dans l’enseignement, dans les défis que je me lance ou dans ma vision du ninjutsu, chaque difficulté est une opportunité de croissance. Mon objectif n’a jamais été d’accumuler des titres ou des reconnaissances, mais de maîtriser mon esprit et d’aider les autres à faire de même. La Quête de l’Illimité Si j’ai appris une chose avec les arts martiaux, c’est que nous sommes bien plus forts que nous ne le pensons. Nos peurs, nos doutes, nos limites ne sont que des illusions à dépasser. Le véritable ninja est celui qui avance, qui persévère, qui se transforme continuellement. Et ce voyage ne s’arrête jamais.
Aujourd’hui encore, je continue à explorer mes limites, à défier mes peurs, à chercher cet état où l’on devient illimité. Et toi, quelle est la peur que tu vas affronter aujourd’hui ? 1/23/2025 0 Comments L' art du NinjaProgresser chaque jour : un état d’esprit La vie est remplie de défis, d’obstacles et d’épreuves à surmonter. Mais elle regorge également de moments positifs et porteurs de sens. Le secret pour avancer est de ne pas se laisser submerger par les difficultés, mais au contraire de focaliser son esprit sur les solutions et les opportunités. L’art du ninja, tel que je le vis, repose sur une idée simple : progresser chaque jour, me sentir illimité, peu importe les circonstances, en me fixant des objectifs clairs et en agissant avec détermination. Une routine quotidienne tournée vers l’amélioration Mes journées commencent toujours par une douche froide. Ce moment, simple en apparence, est bien plus qu’un rituel : il symbolise ma volonté d’affronter l’inconfort et de renforcer ma résilience. Ensuite, je m’échauffe avec des exercices de mobilité pour préparer mon corps au mouvement et je m’alimente avec soin pour optimiser mon énergie. Vient ensuite l’entraînement. Je descends de ma montagne en sandal environ 500 mètres de dénivelé sur 6 kilomètres pour rejoindre mon dojo. Cette sortie fait partie de ma vie de Ninja. Je me sens vivre une vie qui m'inspire qui me développe. Je ressens la nature, j'ai de nouvelle idée qui me vienne et je me sens mon endurance augmenter à chaque sortie. Au dojo, je consacre plusieurs heures à l’enseignement et à mon propre entraînement. Par exemple durant les cours d'une soirée je peux très bien faire : Entrainement Ninjutsu 2-3x dans la journée "Hiit training" : 10 minutes intenses en enchainant les exercices comme des burpees, fentes sautées, pompes, squat, gainage commando etc. 1-2x dans la journée "Mobilité" : 10-20 minutes marche d'animaux sur des traversées de salle, ours, tigre, scorpion, crabe, grenouille. 1-3x dans la semaine Renforcement musculaire : Par exemple semaine dernière sur 15 minutes 100 tractions, 200 pompes, pour consolider ma force physique. Tous les jours chaque fois que je sors de ma maison 5 tractions. Durant les entrainements journalier, toujours des pompes, des squats, des fentes, du gainage dynamique. 3-4x dans la semaine Kick and Punch : J’améliore ma fluidité dans mes frappes, ma puissance (mon “feu”) et mon endurance pour tenir des enchaînements longs. Il y a des exercices sur 2 minutes, 5 minutes, 10 minutes avec des enchainements différents ainsi que des sessions fractionnées. 20 sec frappes 10 sec de pose 16 séries. Une fois on avait fait du fractionné pendant 45 minutes d'affilé. Sparring Ninja : En vitesse réelle, je m’entraîne à lire les coups, à esquiver, à réagir et à placer des techniques de défense comme les clés articulaires ou les projections. Cela permets de voir qu'est ce que je dois travailler ou ce que je dois enseigner aux élèves. Après mes cours, je rentre chez moi en courant en sandale. Cette montée, parfois de 500 à 1000 mètres de dénivelé sur 5 à 15 kilomètres, est un exercice supplémentaire. Même fatigué, même après une journée intense, je continue. Pour moi, c’est une victoire : celle de m’être amélioré malgré une forme physique imparfaite. Ce n’est pas la performance brute qui compte, mais l’effort consenti dans les conditions du jour. 1x chaque mois je essaye de faire des sorties Ninja plus grande et plus changeante. Par exemple : un 48 km avec 3300 D+ 3 mois. Des défis pour grandir Mon quotidien est rythmé par des défis que je me fixe pour repousser mes limites. Ces épreuves ne sont pas là pour prouver quoi que ce soit aux autres, mais pour me renforcer, physiquement et mentalement. Parmi ces défis : • Monter une piste de ski en marche de l’ours. • Gravir un kilomètre vertical pieds nus. • Réaliser 100 kilomètres en sandales, traversant trois montagnes à près de 3000 mètres d’altitude. • Plonger dans des rivières glacées tous les jours pendant 135 jours en hiver, quelles que soient les conditions météorologiques. • Effectuer le tour d’un lac "les Iles à Sion" en faisant des fentes, poser chaque fois le genou au sol, pendant plus de trois heures. Ces challenges extrêmes développent ma capacité à rester concentré, à gérer l’inconfort et à trouver des solutions dans les moments difficiles. Chaque fois que je termine un défi, je ressens une immense fierté. Non pas parce que j’ai atteint un objectif, mais parce que j’ai prouvé à mon esprit que je pouvais aller au-delà de mes limites. L’entraide et la transmission : des valeurs fondamentales Être un ninja, ce n’est pas seulement chercher à progresser individuellement. L’écoute et l’entraide sont au cœur de ma philosophie. Voir mes élèves s’améliorer, gagner en confiance et parfois même surpasser mes propres compétences est pour moi une source de joie immense. Dans la vie quotidienne, l’art du ninja s’exprime aussi dans la négociation et la communication. Chaque interaction, chaque conflit est une opportunité de trouver des solutions pacifiques. Parler avec le cœur, écouter les besoins de l’autre, et adapter son discours sont des compétences essentielles. Je considère cela comme une forme de combat stratégique, où l’objectif est toujours de désamorcer les tensions plutôt que d’envenimer les situations. Le cœur : moteur de la persévérance Ce qui anime tout cela, c’est le cœur. Beaucoup agissent pour atteindre des résultats, mais sans y mettre leur âme. Pour moi, le cœur est essentiel. C’est lui qui donne l’énergie nécessaire pour persévérer face aux défis les plus exigeants. Quand je passe des heures à grimper une montagne, à faire des fentes autour d’un lac ou à courir dans des conditions difficiles, ce n’est jamais un effort imposé. C’est un moment de connexion avec moi-même. Je ressens mon corps, j’observe mes pensées, et je m’épanouis dans le processus. Grâce à cette approche, je ne force jamais : je suis porté par la passion et par le sens que je donne à chaque action. Une philosophie pour la vie L’art du ninja, tel que je le conçois, ne se limite pas aux arts martiaux ou au combat physique. C’est une philosophie de vie complète. Être ninja, c’est apprendre à trouver des solutions dans chaque situation, à se relever après chaque chute, et à exploiter pleinement son potentiel.
Cette philosophie repose sur des piliers simples mais puissants : progresser chaque jour, s’entraîner avec discipline, se fixer des défis, et agir avec le cœur. Et surtout, elle s’applique dans tous les domaines de la vie, qu’il s’agisse de performance sportive, de relations humaines ou de développement personnel. En fin de compte, l’art du ninja enseigne une vérité essentielle : peu importe les défis ou les conditions, avec le cœur et la persévérance, tout est possible. Et vous, êtes-vous prêt à relever vos propres défis et à progresser, chaque jour, un pas à la fois ? Sortir du cadre pour mieux progresser Dans un monde où la performance est souvent associée à des standards figés, j’ai fait le choix de tracer ma propre voie. Pour moi, l’entraînement n’est pas qu’une routine, c’est une philosophie, une quête pour repousser les limites de ce que je crois possible. Il ne s’agit pas de s’épuiser dans l’effort, mais d’apprendre à se connaître, à évoluer dans la fluidité et le plaisir. Dans cet article, je partage ma vision de l’entraînement, mes expériences personnelles et l’importance des petits défis qui, cumulés, permettent d'aller plus loin que sa limite mentale. Une approche globale de l’entraînement Quand on parle d’entraînement, beaucoup imaginent des heures intenses en salle de sport ou des séries interminables de répétitions. Pour moi, c’est bien plus que cela. L’entraînement, c’est tout ce qui nourrit le corps et l’esprit pour les rendre plus forts, plus agiles, plus résistants. Il ne se limite pas à un lieu ou une discipline. Chaque moment peut devenir une opportunité : • Descendre une montagne en courant avant une séance en salle devient un moyen de développer le cardio. • Multiplier les activités, comme le vélo, la course en sandales minimalistes ou encore la peau de phoque, permet de solliciter des muscles et des capacités différentes. • Explorer l’inconfort, que ce soit à travers l’immersion en rivière glacée ou le transport de matériel en montagne, renforce non seulement le physique, mais aussi le mental. L’idée n’est pas d’ajouter toujours plus d’efforts pour se surpasser, mais de varier les stimuli, d’explorer de nouveaux terrains, et surtout de s’amuser. Le plaisir avant tout Beaucoup associent l’entraînement intensif à de la souffrance. De mon côté, j’ai appris que la clé pour durer est de transformer chaque effort en un jeu, une expérience enrichissante. Prenons l’exemple de la course en sandales minimalistes, souvent en montagne. Ce n’est pas seulement un défi pour le corps, c’est aussi un exercice de concentration, d’adaptation et de connexion avec la nature. De même, plonger dans une rivière glacée n’est pas une simple épreuve de volonté. C’est un moment où l’on apprend à maîtriser ses émotions, à écouter son corps, à apprécier l’instant. L’entraînement devient alors une exploration, une aventure qui nourrit à la fois le corps et l’esprit. Et lorsqu’on associe plaisir et progrès, la motivation devient naturelle. On ne se demande plus si l’on a envie de s’entraîner. On le fait, tout simplement. Les bénéfices des entraînements complémentaires Ce qui rend les entraînements complémentaires si puissants, c’est qu’ils renforcent les bases tout en apportant des bénéfices supplémentaires. Par exemple : • Améliorer son cardio : Courir avant et après un entraînement en salle n’est pas seulement un échauffement ou un retour au calme. C’est un moyen de construire une endurance qui permet d’affronter les longues séances sans être essoufflé. • Travailler le mental : Chaque effort supplémentaire, comme le défi de se plonger dans l’eau glacée ou de courir avec du matériel, est une opportunité de renforcer sa résilience. Ce n’est pas seulement le corps qui progresse, c’est aussi la capacité à affronter l’inconfort. • Varier les sollicitations : Intégrer différentes activités, comme le vélo, l’escalade ou des exercices de mobilité, prévient la monotonie et améliore les performances globales. Ces compléments ne sont pas là pour remplacer l’entraînement principal, mais pour l’enrichir. Ils permettent d’aller plus loin tout en restant dans une dynamique de progression durable. La puissance des défis personnels Les défis sont au cœur de ma philosophie. Ils ne sont pas là pour impressionner ou prouver quelque chose aux autres, mais pour m’aider à grandir. Chaque année, je me fixe des objectifs qui m’obligent à sortir de ma zone de confort. Par exemple, courir un kilomètre pour chaque année de ma vie. Ce défi simple mais symbolique me pousse à maintenir un haut niveau de forme tout en célébrant mon évolution personnelle. L’idée n’est pas de terminer ces kilomètres épuisé, mais de les parcourir avec aisance, en appréciant chaque instant. L'année dernière, je me sentais bien sur 30-40km avec 2000 D+, cette année je dois être bien sur des sorties de 50 km avec 3000 de dénivelé positif. D’autres défis, comme participer à des courses Spartan race en sandal ou courir sandale 100km en montagne en passant par 3 sommets à 3000m, ajoutent une dimension ludique et inattendue à l’entraînement. Ils m’aident à repousser mes limites, à explorer de nouvelles capacités, et à redécouvrir sans cesse ce dont je suis capable. L’importance de l’inconfort maîtrisé Dans notre société moderne, nous vivons dans un monde où tout est fait pour maximiser le confort. Pourtant, c’est dans l’inconfort que l’on progresse réellement. Se lever à 4 heures du matin pour courir 30 minutes ensuite 30 minutes de méditation suivi de 30 minutes d'écriture, avant une journée d’entraînement, plonger dans une rivière glacée par temps hivernal, ou porter un sac chargé de matériel en montagne sont autant d’occasions de se confronter à soi-même. L’inconfort ne doit pas être vu comme un obstacle, mais comme une opportunité. Chaque moment difficile est une chance de grandir, d’affiner sa discipline et de renforcer sa résilience. Le chemin, pas la destination Ce que j’ai appris au fil des années, c’est que l’entraînement ne se résume pas aux performances ou aux résultats. Ce qui compte, c’est le chemin parcouru, les leçons tirées, les moments vécus. Chaque effort supplémentaire, chaque défi relevé, chaque pas hors de la zone de confort est une victoire en soi. Et surtout, il est important de garder à l’esprit que cette quête est personnelle. Il ne s’agit pas de comparer, mais de progresser à son propre rythme, en restant fidèle à ses valeurs et à ses aspirations. Une philosophie pour la vie L’entraînement, tel que je le conçois, n’est pas une simple activité physique. C’est un art de vivre, une manière de se construire et de se dépasser. À travers les défis, les expériences et les explorations, on apprend à mieux se connaître, à repousser ses limites, et à trouver un équilibre entre effort et plaisir. Alors, que vous soyez un athlète accompli ou un débutant cherchant à se lancer, rappelez-vous que chaque petit pas compte. L’important, ce n’est pas de viser la perfection, mais de progresser, un jour à la fois, avec détermination et passion. Challenge tes Limites Dans mon programme « Challenge tes Limites », j’ai intégré des pratiques qui ne sollicitent pas uniquement le physique, mais aussi le mental. Par exemple, remplacer une mauvaise habitude par une bonne, ou créer une routine matinale qui aligne ses actions avec ses objectifs. Ces petites décisions, répétées quotidiennement, deviennent la base d’une discipline solide. Elles montrent qu’un défi mental, comme une douche froide ou une course au lever du soleil, peut transformer notre perception des obstacles dans la vie quotidienne. C'est en rassemblant sur 4 semaines, une bonne partie de mes défis "foufou" que je me donne sur l'année, que ce programme repose. Je l'ai fait il y a quelques année, je venais d'avoir mon premier enfant. Comme quoi, même papa, il est possible de repousser ces limites dans le sport. Par exemple, je me rappelle avoir fait les 1000x squat avec lui dans les bras ainsi que les 100 km de course en courant avec la poussette et les 1000m de D+. Je préviens ce programme n'est pas adapté. Je veux simplement te partager un plan d'entrainement que je me suis mis un jour pour repousser mes limites. Le tout en plus de mes entrainements dans mon centre de Ninjutsu. Fil Rouge • Tu n'as plus d'eau chaude. Chaque douche complètement froide, tous les jours. Pénalité: 1.– de pénalité si douche tiède et 2.- si douche chaude • Trouver une routine matinale pour te faire avancer dans ton projet (10 minutes) • Enlever une mauvaise habitude pour la remplacer par une bonne A faire la première semaine • 100 km de course comprenant 1 fois une course sur une journée ton âge en km (Ex: 34 ans = 34 km) • Le premier jour lève toi à 4h du matin pour courir (min. 10km) • 1000 Pompes • 1000 Jumps Squat • 1000 fentes • 1000 Burpees • Série en boucle (10 jump squats suivi 10 pompes suivi 10 fente sautée) pendant 20 minutes • 200 tractions (si t'as pas de barre, prends les barrières autour du terrain de foot et faire les tractions comme avec des trx) A faire la deuxième semaine 1000 burpees sur la semaine • Monter 1 montagne avec un sac à dosremplis de gravier minimum 1000m de dénivelé (temps minimum 2h) ensuite vider le sac et redescendre le plus droit en bas la montagne • Interval sprint
• Lèves toi à 4h30 du matin et va courir pendant 30 min A faire la troisième semaine Remonter une rivière environ 10 minutes, suivant la saison jusqu'à 40 minutes (petite rivière eau jusqu'au pied ou genou) les pieds dedans • Aller dans un lac si possible de montagne et calmer sa respiration dedans • Courir depuis ta ville ou village et monter au sommet d'une colline min 1000m. • 2000 pompes • 500 tractions • Essaye quelques choses qui est pour toi impossible autre que les challenges A faire la dernière semaine Marche de l'ours dans une montée (piste de ski ou talu) pendant 1 heure
• A faire 3x sur 1 journée
• 1000 pompes sur 1 jour • 1000 squat sur 1 jour • 100 tractions sur 1 jour Va le plus longtemps possible dans une direction en courant ou marchant et 2h plus tard demande à quelqu'un de te dire au hasard d'aller sur la droit ou gauche et si possible d'aller dans la direction indiquée. • Essaye un sport qui te fait peur • Pendant 1 heure tourne en boucle :
1/4/2025 0 Comments Le courage (Symbole du vent)En Ninjutsu, chaque élément naturel a une symbolique puissante et une fonction précise. Le vent, par son essence, représente le courage : le souffle vital qui nous pousse à agir, à trancher les doutes et à nous engager pleinement dans l’action. Au-delà de sa dimension symbolique, le vent incarne aussi l’explosivité physique et mentale, une qualité clé pour se défendre, surmonter des défis ou transformer sa vie. Dans cet article, nous explorons comment le vent agit comme un catalyseur de changement et de puissance, à la fois dans la pratique martiale et dans le quotidien. Le vent : l'énergie du courage Couper les peurs et entrer en action En Ninjutsu, le vent est l’étape cruciale où l’intention devient action. Il ne suffit pas de planifier (symbolisé par la Terre) : il faut avoir le courage de franchir le pas, d’affronter ses peurs et de se lancer. Ce moment de bascule est comme un souffle puissant qui balaye les doutes. • Le sabre comme métaphore du courage : Dans la symbolique du vent, le sabre représente la capacité à trancher. Trancher les idées limitantes, les hésitations, et les scénarios paralysants. C’est cette force qui permet de se dire : “Je passe à l’action maintenant.” • Le rôle de la confiance en soi : Pour exploiter le vent, il faut développer la confiance en soi. Cette confiance naît d’une accumulation d’actions rapides, d’expériences répétées, et de la volonté d’apprendre même dans l’échec. Décisions rapides : la clé d’une vie alignée Prendre des décisions rapidement est une compétence essentielle, que ce soit en combat ou dans la vie. Plus on s’entraîne à trancher les choix du quotidien, plus on développe une clarté intérieure. Ce processus se renforce grâce à l’entraînement : • Dites adieu au “peut-être” : Remplacer les hésitations par des décisions affirmées simplifie la vie et renforce la confiance en soi. • L’échec comme allié : Chaque mauvaise décision est une leçon. En accumulant ces expériences, on affine son instinct et on crée une vision plus claire de ses véritables aspirations. Le vent en combat : explosivité et réactivité La nature explosive du combat En self-défense, un combat ne dure souvent que quelques secondes. Tout se joue dans la rapidité et la capacité à réagir instantanément. C’est là que le vent prend tout son sens : il faut pouvoir passer de 0 à 100 en une fraction de seconde. • Les bases solides : ancrage dans le sol L’explosivité commence par un contact fort avec le sol. Les appuis doivent être stables, les pieds ancrés comme des racines prêtes à propulser le corps avec puissance. En revanche, sautiller ou être mal positionné réduit la réactivité. • La chaîne cinétique : du sol à l’action L’énergie part du sol, traverse les hanches, remonte vers les épaules et s’exprime dans le mouvement final. Chaque partie du corps doit être alignée pour maximiser l’impact, qu’il s’agisse d’une frappe, d’une esquive ou d’un déplacement rapide. Entraînement de l’explosivité Développer l’explosivité demande une pratique régulière et ciblée. Voici quelques exercices efficaces : 1. Changements de direction rapides : • Placez plusieurs cônes au sol. • Sprintez vers un cône, ralentissez en faisant de petits pas, puis changez brutalement de direction. • Accélérez immédiatement après. 2. Réflexes avec objets : Intégrez une balle de tennis dans vos exercices. Par exemple, lancez-la à la fin d’un changement de direction pour travailler votre capacité à réagir rapidement et précisément. 3. Pieds actifs et appuis stables : Restez sur la pointe des pieds pour maintenir une mobilité constante, tout en renforçant vos appuis dans le sol pour maximiser l’explosivité au moment opportun. Le vent et les neurosciences : créer des autoroutes mentales L’explosivité n’est pas qu’une question de muscles ; c’est aussi une question de cerveau. Chaque mouvement ou prise de décision repose sur les connexions neuronales qui, grâce à la répétition, deviennent de plus en plus rapides et efficaces. • Des sentiers aux autoroutes neuronales : Quand on apprend un mouvement pour la première fois, les connexions dans le cerveau sont comme des sentiers peu définis. À force de répétition, ces sentiers se transforment en autoroutes, permettant une exécution plus fluide et instinctive. • Créer une connexion 5G interne : Avec l’entraînement, nos réflexes deviennent presque instantanés, comme une connexion ultra-rapide. C’est cette vitesse qui permet de réagir instinctivement, sans réfléchir, dans un contexte de combat ou de prise de décision. Le vent dans la vie quotidienne : oser agir Le symbole du vent ne se limite pas au dojo. Dans la vie, chaque jour offre des opportunités d’entraîner son courage et sa capacité à agir rapidement. Oser prendre des décisions rapides, trancher des doutes et avancer avec détermination est un art en soi. • Multiplier les petites actions courageuses : Chaque fois que vous prenez une décision rapidement, vous entraînez votre “muscle du courage”. Plus vous le faites, plus cela devient naturel. Chaque matin, quand je me réveille, je me lève et je vais directement sous une douche froide. Ce geste est devenu une habitude pour créer une connexion rapide entre intention et action. Au moment où l’eau glacée touche ma peau, il n’y a pas de place pour l’hésitation ou les pensées parasites. Je dois simplement agir, prendre le contrôle et accepter l’inconfort. Ce rituel m’aide à entraîner mon esprit à décider vite, à surmonter les obstacles, et à démarrer ma journée avec détermination. • S’entraîner à ressentir ses besoins réels : Décider vite, c’est aussi apprendre à écouter ses instincts. Avec le temps, vous distinguerez plus clairement ce qui vous motive réellement de ce qui vous freine. Développer une mentalité de guerrier Être courageux, c’est être authentique, aligné avec ses valeurs, et prêt à affronter les défis de la vie. Chaque décision, chaque action, forge notre sabre intérieur et nous rapproche de la version idéale de nous-mêmes.
Questions clés à explorer : • Comment peux-tu utiliser ton sabre du courage dès aujourd’hui ? • Quels choix as-tu retardés par peur ou hésitation ? • Comment te sentirais-tu en les affrontant directement ? 12/19/2024 0 Comments Le Voyage vers votre "Moi" IllimitéPourquoi cette question est essentielle ? Se demander « Qui est-ce que je veux devenir ? » est une des réflexions les plus puissantes et transformatrices que vous puissiez entreprendre. Ce n’est pas une question banale ou purement introspective. Elle touche à l’essence même de votre vie, à ce que vous voulez ressentir au quotidien, et à la manière dont vous voulez interagir avec le monde qui vous entoure. C’est une réflexion qui dépasse les simples objectifs matériels ou professionnels. Elle invite à explorer profondément les qualités que vous souhaitez incarner, les valeurs qui guideront vos choix et les émotions qui définiront votre expérience de la vie. Car au-delà de ce que nous possédons ou accomplissons, ce qui importe vraiment, c’est la personne que nous devenons. Prendre le pouvoir : créer votre propre réalité Lorsque vous prenez la décision de devenir une version intentionnelle de vous-même, vous reprenez les rênes de votre vie. Vous refusez de laisser les circonstances ou les opinions des autres dicter vos choix. Vous cessez de vivre dans le rôle de la victime, à blâmer les autres ou les événements pour votre situation actuelle. À la place, vous devenez le créateur actif de votre réalité. Prendre ce pouvoir signifie que vous ne vous laissez plus simplement « porter par la vie ». Vous faites des choix conscients et vous définissez votre direction. Cela ne veut pas dire que vous éliminerez tous les obstacles ou les difficultés, mais plutôt que vous affrontez ces défis avec une nouvelle posture intérieure, celle d’un bâtisseur, d’un explorateur, et non d’un spectateur passif. Mon modèle unifié : Le Tigre Polaire, le Viking et le Ninja Pour guider ma transformation, j’ai créé une image mentale, un personnage fictif, mais profondément symbolique, qui incarne toutes les qualités que je souhaite développer. Ce personnage est un mélange unique de trois archétypes : le tigre polaire, le viking et le ninja. Le Tigre Polaire: la détermination silencieuseLe tigre polaire incarne une force brute et une capacité d’endurance inégalée. Imaginez-le avançant dans un désert de glace, face aux vents glacials et aux obstacles naturels, sans jamais faillir. Ce qui caractérise cet animal, c’est son calme absolu. Il n’y a ni panique ni précipitation, mais une persévérance implacable et un regard dénué d’émotions parasites. Il avance parce qu’il doit avancer. Chaque pas est une victoire. Dans ma vie, le tigre polaire représente cette résilience face aux défis. Peu importe les circonstances, je garde cette image en tête : avancer avec force, calme, et une confiance sereine. Tout comme le tigre peut parcourir des milliers de kilomètres dans des conditions extrêmes, je m’efforce de me rappeler que chaque étape, aussi difficile soit-elle, fait partie du voyage. Son endurance inspire ma propre capacité à affronter les épreuves, qu’elles soient physiques ou mentales. Le Viking : La Force face aux Coups Les vikings symbolisent l'endurance et l’adaptabilité. Ce sont des guerriers capables de naviguer dans des environnements imprévisibles et de surmonter des obstacles majeurs. Ce que j’admire chez eux, c’est leur mentalité : tomber ou échouer ne les arrête pas. Chaque revers est une opportunité d’apprendre, de se relever et de repartir au combat. Dans ma vie, je traduis cela par une posture d’acceptation et de résilience face aux échecs. Par exemple, lorsque je me heurte à une difficulté, je ne la vois pas comme une fin, mais comme une étape nécessaire. Les coups – qu’ils soient des critiques, des échecs personnels ou des obstacles imprévus – deviennent des leçons. Je me dis alors : « Ce n’est pas grave, c’est une chance d’apprendre et de m’améliorer. » Cette mentalité me permet de continuer à avancer, même lorsque les circonstances sont défavorables. Le Ninja : la maîtrise et l’adaptabilité Le ninja incarne pour moi l’idéal d’adaptabilité, de maîtrise de soi et d’intelligence stratégique. Il est mobile, agile, et totalement en harmonie avec son environnement. Le ninja sait s’adapter à toutes les situations, qu’il s’agisse d’un combat, d’une épreuve mentale ou d’un défi inattendu. Sa persévérance et sa discipline lui permettent de surmonter n’importe quel obstacle. Dans ma vie, le ninja représente non seulement l’aspect physique – la mobilité, la force, et la maîtrise des techniques – mais aussi la capacité mentale à rester calme et concentré face à l’adversité. Il m’inspire à me dépasser, à explorer mes limites, et à toujours chercher à m’améliorer. Sa maîtrise totale des outils et des situations me rappelle qu’avec assez de discipline, tout peut être appris, tout peut être accompli. Comment incarner ce personnage dans la vie quotidienne ? Créer une image mentale inspirante n’a de valeur que si elle est intégrée dans votre quotidien. Ce n’est pas un exercice abstrait ou réservé à des moments de réflexion. Voici comment je transforme cette vision en actions concrètes : 1. La posture physique comme point de départ Il est fascinant de voir à quel point la posture influence notre mental. Lorsque je me sens en manque de confiance ou que je remarque que mes épaules sont rentrées, je me rappelle de mon personnage. Je me redresse, j’adopte une posture de puissance, et je ressens instantanément une montée de confiance intérieure. Cette simple action crée un changement immédiat dans mon état d’esprit. 2. L’intégration dans l’entraînement Dans mes entraînements physiques – que ce soit des pompes, des tractions, des roulades ou des frappes – je m’imagine dans la peau de ce personnage. Je ne fais pas juste un exercice ; je suis ce tigre, ce viking, ce ninja. À chaque mouvement, j’incarne leurs qualités. Cela me pousse à dépasser mes limites et à m’entraîner avec une intensité que je n’aurais jamais atteinte autrement. 3. Créer de nouvelles expériences mentales Chaque fois que j’incarne ce personnage, je crée de nouveaux circuits neuronaux. Mon cerveau enregistre ces expériences et les renforce à chaque répétition. Petit à petit, ces circuits deviennent des autoroutes mentales qui définissent ma nouvelle manière d’être. Je ne suis plus seulement en train de « faire semblant » : je deviens véritablement cette personne. 4. Reprogrammer mes peurs Lorsque j’ai identifié ma peur du vide, j’ai décidé de la confronter directement. Pendant un an, j’ai travaillé à m’exposer au vide, que ce soit en montant sur des hauteurs ou en regardant en bas de falaises. Ce travail intentionnel a changé ma perception. Je n’ai pas cherché à supprimer la peur, mais à m’y adapter et à créer une nouvelle relation avec elle. Cela a renforcé mon courage et ma capacité à affronter d’autres défis. Vivre les émotions du futur Un des éléments les plus transformateurs de cette démarche est d’apprendre à ressentir les émotions de la personne que vous voulez devenir. Ce n’est pas simplement de visualiser un futur idéal, mais de le vivre intérieurement, comme s’il était déjà réel. Par exemple, plutôt que de me dire : « Je veux être confiant », je m’imagine déjà dans cet état de confiance totale. Mon cerveau, incapable de faire la distinction entre le réel et l’imaginaire, commence à s’adapter à cette nouvelle réalité. Les émotions que je ressens aujourd’hui façonnent la personne que je deviens demain. Créer son avenir à tout âge Peu importe votre âge ou votre passé, il est toujours possible de réinventer votre futur. Ce qui compte, ce n’est pas ce que vous avez fait ou raté, mais ce que vous choisissez de devenir maintenant. En vous concentrant sur les qualités que vous voulez incarner, vous transformez non seulement votre vision de vous-même, mais aussi vos actions, votre environnement et les personnes qui vous entourent.
Nous avons tous le pouvoir de choisir la personne que nous voulons devenir. Ce n’est pas un processus instantané, mais un voyage continu. En imaginant un modèle inspirant, en le vivant chaque jour dans vos pensées et vos actions, et en vous exposant volontairement à des défis, vous pouvez transformer votre vie de manière profonde. Alors, posez-vous la question : Qui voulez-vous devenir ? Identifiez les qualités qui comptent le plus pour vous, incarnez-les pleinement, et regardez votre vie se transformer. Le voyage vers votre moi illimité commence aujourd’hui. Dans la vie, il y a deux émotions qui semblent opposées mais qui peuvent coexister pour créer une transformation profonde : le plaisir et la souffrance. C’est dans cette combinaison que naissent les plus grands défis et, pour moi, les moments les plus mémorables. Un rêve transformé en réalité Une nuit, j’ai rêvé d’un défi audacieux : partir de mon dojo à Sion, à 550 m d’altitude, pour gravir la montagne jusqu’au Pas de Maimbré, à 2 300 m. Sans attendre, j’ai partagé l’idée avec mon groupe de Ninjutsu et, une semaine plus tard, nous étions prêts. Le jour J, sous une pluie battante, nous nous sommes élancés à deux, motivés non pas par une récompense, mais par l’envie de grandir à travers cette aventure. Après des heures de montée, trempés et transis par le froid, nous avons plongé dans une rivière glacée. Ce fut un moment clé : pourquoi pas un défi dans le défi ? Malgré le froid et la neige qui commençaient à tomber, nous avons persévéré. Arriver au sommet après 3h30 de course, les jambes en feu et le cœur rempli de fierté, restera gravé dans ma mémoire comme un levier de motivation pour mes futurs défis. Les extra-miles : aller toujours plus loin Après cette expérience, un nouveau défi est né. Ma femme m’a lancé l’idée de courir 33 km pour mes 33 ans. J’ai décidé d’aller encore plus loin : 42 km avec 1 100 m de dénivelé. Ce marathon improvisé a été une leçon de dépassement de soi. À partir de 35 km, mon corps ne voulait plus avancer. Mais une petite voix intérieure me disait : “Continue, fonce, c’est ton rêve !” Cette voix, plus forte que la fatigue, m’a porté jusqu’à l’arrivée après 6 heures d’effort. La clé de ces réussites, c’est cette habitude d’aller au-delà des attentes. Une action supplémentaire, un pas de plus, une pompe de plus. Sur le moment, ces gestes peuvent sembler insignifiants, mais sur le long terme, ils font toute la différence. Les obstacles mentaux : les mauvais pronostics Trop souvent, on laisse les doutes ou les avis négatifs freiner nos ambitions. C’est comme regarder la météo avant de partir en montagne : s’il pleut, on hésite. Pourtant, ceux qui osent malgré les prévisions peuvent découvrir un soleil inattendu. Ne pas se lancer, c’est risquer de vivre avec des regrets. De la même manière, dans le business ou dans la vie, les “mauvaises prévisions” peuvent nous détourner de nos rêves. Mais ceux qui s’entraînent à surmonter ces obstacles mentaux deviennent les 2% qui réussissent là où d’autres abandonnent. Trois types de personnes face aux défis Face à un objectif, nous avons trois choix : 1. Ne rien faire : Ne pas essayer par peur de l’échec, et vivre avec des regrets. 2. Rester dans la norme : Atteindre un objectif modéré et se contenter de ce qui est confortable. 3. Aller plus loin : Dépasser ses limites, faire un pas de plus, et se placer parmi ceux qui réalisent l’impossible. Le véritable succès ne dépend pas de circonstances idéales, mais de la capacité à repousser ses limites et à rester constant dans ses efforts. Une philosophie de vie Le plaisir et la souffrance, à travers le prisme du défi, deviennent des alliés puissants pour grandir. Que ce soit dans le sport, les affaires ou la vie personnelle, adopter la mentalité des “extra-miles” permet de transformer chaque obstacle en tremplin.
Alors, quel est votre prochain challenge ? Peu importe la météo ou les doutes, lancez-vous. Le bonheur de réussir dépasse largement la peur de l’échec. |
Vuignier Sébastien "Le Ninja Valaisan
Petit déjà, le sport a toujours eu une place importante dans la vie de Sébastien. À l’âge de 4 ans, il commence le tennis, un sport qui lui permet de développer la persévérance en répétant des gestes durant des heures. Ses entraînements rigoureux le conduisent à devenir champion valaisan individuel et par équipe à seulement 14 ans. C’est aussi à cet âge qu’il découvre le Ninjutsu au dojo de Sion, une rencontre déterminante qui éveillera en lui une passion durable. Une année après ses débuts, il décide de se consacrer uniquement à cet art martial japonais qui, à ses yeux, apporte un équilibre unique entre le physique et le mental. Archives
March 2025
Categories |
Proudly powered by Weebly