Notre cerveau est une merveille. Il active nos muscles, coordonne nos mouvements, contrôle notre respiration et fait circuler le sang partout dans notre corps. Ce système incroyable nous rappelle que nous sommes faits pour bouger, pour être en mouvement. Et ce mouvement, essentiel à notre survie et notre bien-être, exige une santé physique de qualité. En réalité, l’activité sportive est devenue, pour beaucoup, une nécessité encore plus grande aujourd’hui qu’hier. Pourquoi ? Parce que le travail physique, manuel, a laissé place aux heures de bureau, devant des écrans, ou dans des environnements qui ne stimulent pas naturellement le corps.
Cette fatigue mentale en fin de journée, nous la connaissons tous. Elle peut nous détourner de l’idée même de bouger, nous privant de l’envie de prendre soin de nous. Mais pourtant, c’est bien cela qui est au cœur de la vie : marcher, courir, créer. Car notre corps est là pour suivre les instructions de notre cerveau, pour donner vie à nos idées, nos rêves, nos visions. Personnellement, j’ai besoin que mon corps soit prêt à endurer tout ce que je lui demande. Tous les jours, je m’entraîne dans cette optique, pour le renforcer, le préparer aux défis à venir. Mon mantra est simple : « Je suis illimité, sans barrière et je vois l’infini autour de moi. » Pour cela, mon corps doit être une véritable armure, capable d’affronter chaque étape de la vie. Une armure que j’améliore et comprends un peu plus chaque jour. L’importance des fondations : partir du sol Quand on pense à l’équilibre, au mouvement, qu’est-ce qui nous connecte au monde ? Nos pieds. Ils sont notre point de contact avec le sol et jouent un rôle essentiel dans notre équilibre. Mais combien d’entre nous prennent le temps de vraiment les travailler, de les renforcer ? J’ai découvert cela de manière assez surprenante en lisant un livre, Born to Run, recommandé par une amie. Cela m’a ouvert les yeux sur l’importance de mes appuis. J’avais toujours considéré mes entorses à répétition comme un signe de faiblesse inévitable, sans chercher à aller plus loin. J’en étais arrivé au point où, chaque matin, poser le pied était une souffrance, avec un tendon d’Achille enflammé malgré de bonnes baskets et des semelles amortissantes. Suite à cette lecture, j’ai décidé d’essayer autre chose. Un jour, je suis sorti de chez moi comme à mon habitude pour courir, poussette de trail et petit en avant. Mais cette fois, sans chaussures. Pieds nus. J’ai entamé une course de dix kilomètres et ce que j’ai ressenti était incroyable : le sol m’envoyait des informations en continu, des sensations directes et vivantes. Mes appuis étaient plus fermes, mon équilibre plus naturel, et je courais avec de petites foulées, absorbant chaque choc avec une facilité que je n’avais jamais connue. Progressivement, mes chevilles se sont renforcées, et mon tendon d’Achille est devenu beaucoup moins sensible. Cette sensation de connexion au sol a été une révélation. Depuis, je cours avec des baskets minimalistes et marche pieds nus dès que possible. Huit mois après cette découverte, mon tendon va mieux, ma stabilité s’est renforcée, je me sens plus explosif, plus rapide, plus en phase avec mon corps. L’ultime test : repousser ses limites dans la nature Parfois, le besoin de tester ses limites s’impose à moi, et rien de tel qu’un défi dans la nature pour vraiment mettre à l’épreuve cette armure que je construis chaque jour. Un jour, j’ai décidé de partir en slap avec un copain pour un défi de taille : un parcours de 100 km de Sion au Simplon, en deux jours. J’allais devoir franchir trois montagnes culminant à environ 3000 mètres, avec la neige comme compagnon imprévisible. Le doute m’a accompagné au départ, mais cette incertitude faisait partie du défi. Chaque pas en altitude m’a renforcé, et l’aventure s’est révélée aussi intense qu’exceptionnelle. À travers les crêtes enneigées, j’ai découvert que mes limites n’étaient qu’une frontière temporaire, prête à être franchie. Cette expérience m’a montré que l’entraînement physique et mental, l’écoute de mon corps, et cette recherche constante de renforcement intérieur étaient payants. Construire son armure, jour après jour J’ai réalisé que mes pieds sont comme les pattes d’un tigre – solides et prêtes à bondir, me préparant à devenir un meilleur Ninja, prêt à affronter les obstacles avec assurance. Cette armure que je construis n’est pas faite de métal ou de boucliers, mais de muscles, de tendons, d’os et de résilience. Le chemin vers une meilleure santé, un meilleur équilibre, n’est pas toujours celui que l’on croit. Il demande de l’écoute, de la patience, et une ouverture d’esprit pour essayer de nouvelles choses. La course pieds nus et cette traversée des montagnes m’ont montré que parfois, pour avancer, il faut revenir à la base, au sol, et écouter ce que notre corps nous dit. J’espère que cette expérience te donnera envie de bouger, de redécouvrir ton corps, de construire ta propre armure – solide et prête à affronter le monde. Bouge, vis, avance. Le chemin est devant toi.
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Vuignier Sébastien "Le Ninja Valaisan
Petit déjà, le sport a toujours eu une place importante dans la vie de Sébastien. À l’âge de 4 ans, il commence le tennis, un sport qui lui permet de développer la persévérance en répétant des gestes durant des heures. Ses entraînements rigoureux le conduisent à devenir champion valaisan individuel et par équipe à seulement 14 ans. C’est aussi à cet âge qu’il découvre le Ninjutsu au dojo de Sion, une rencontre déterminante qui éveillera en lui une passion durable. Une année après ses débuts, il décide de se consacrer uniquement à cet art martial japonais qui, à ses yeux, apporte un équilibre unique entre le physique et le mental. Archives
March 2025
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