Le ninjutsu, art martial ancestral et philosophie de vie, met en avant des principes clés pour survivre et triompher face à l’adversité. Parmi eux, les esquives occupent une place centrale. Mais pourquoi sont-elles si fondamentales, et comment les intégrer pleinement dans sa pratique ? Pourquoi les esquives sont essentielles ? Quand on pense à la défense en combat, on imagine souvent le blocage. Le blocage est une réponse instinctive: on intercepte le coup pour éviter de le recevoir. Cependant, cette méthode a ses limites et nous maintient dans un affrontement direct avec l’adversaire. L’esquive, quant à elle, va plus loin. Elle est une danse avec l’attaque : on absorbe le mouvement, on l’accompagne et on le détourne.
Le ninjutsu met particulièrement l’accent sur les esquives pour développer une fluidité et une adaptabilité maximales, rendant le combattant insaisissable et redoutable. Les principes fondamentaux de l’esquive Une esquive efficace repose sur plusieurs piliers : 1. La stabilité des appuis Tout part des pieds. Être ancré au sol ne signifie pas être rigide, mais avoir une posture équilibrée et prête à réagir. Les pointes de pied sont essentielles : elles permettent des déplacements explosifs en un instant. 2. La lecture de l’adversaire L’esquive commence avant même que l’attaque ne soit déclenchée. • Observez la posture de votre adversaire. Une hanche qui recule, une épaule qui s’arme, ou un déséquilibre dans sa position sont autant de signaux. • Fixez votre regard sur son torse, tout en restant conscient de ses mouvements périphériques. 3. Le vide mental En ninjutsu, un esprit encombré est un esprit lent. Pour anticiper et réagir au bon moment, il faut être détendu, calme et vide de pensées inutiles. 4. La gestion de la distanceUne esquive parfaite se joue à quelques centimètres près. Le coup doit frôler sans toucher. Si l’on s’éloigne trop, on perd l’opportunité de contre-attaquer rapidement. Si l’on reste trop proche, on s’expose au danger. 5. Le déplacement en diagonale Contrairement aux autres arts martiaux qui privilégient souvent un recul en ligne droite, le ninjutsu favorise les déplacements en diagonale. Héritée des combats face aux armes comme le katana, cette méthode permet d’échapper à l’attaque tout en préparant une riposte. L’entraînement des esquives Pour exceller dans les esquives, la pratique est indispensable. Voici quelques exercices clés :
L’esquive comme outil de contre-attaque En ninjutsu, l’esquive n’est jamais une finalité. Elle prépare toujours une action suivante. L’objectif est de capitaliser sur le déséquilibre de l’adversaire au moment où il termine son attaque.
L’esquive : un art en mouvement Plus qu’une technique, l’esquive incarne la philosophie du ninjutsu. Elle reflète l’idée de fluidité et d’adaptabilité face à l’adversité, qu’il s’agisse d’un combat physique ou d’une épreuve mentale.
En maîtrisant l’art de l’esquive, vous développez non seulement votre efficacité martiale, mais aussi votre capacité à rester calme, concentré et résilient face aux défis de la vie. Comme dans le combat, apprenez à esquiver les obstacles pour mieux avancer et saisir les opportunités.
0 Comments
Il y a quelques années, à 33 ans, j’ai décidé de sortir de ma zone de confort en relevant un défi de taille : plonger chaque jour dans des rivières glacées, de mi-septembre à mi-janvier. Qu’il pleuve, qu’il neige, ou qu’il fasse -15 degrés, je voulais savoir si j’étais capable de tenir et d’affronter cet inconfort quotidien. Ce défi, inspiré par les moines Yamabushi, allait devenir une expérience marquante, bien au-delà de l’exercice physique. Dans ce blog, je partage ce que j’ai appris sur la persévérance, et comment vous pouvez l’appliquer dans votre propre vie. La persévérance naît de l’action, pas de la réflexion Lorsque j’ai commencé, l’idée me semblait simple : plonger, méditer quelques minutes et recommencer chaque jour. Mais dès les premiers jours de froid intense, mon esprit a commencé à me jouer des tours. Une petite voix intérieure murmurait des excuses : « Il fait trop froid, tu es fatigué, personne ne verra si tu n’y vas pas. » C’est précisément dans ces moments que j’ai compris une chose essentielle : la réflexion peut être un piège. La seule façon de vaincre cette voix était d’agir immédiatement. M’habiller, marcher jusqu’à la rivière, plonger. Action, action, action. Chaque jour où j’agissais sans écouter cette voix, je devenais plus fort. La persévérance ne dépend pas de la motivation mais de la discipline. Agissez même quand vous n’en avez pas envie. Reprogrammez vos croyances limitantes Beaucoup de nos freins viennent de croyances subconscientes. Par exemple, le froid est souvent perçu comme dangereux, voire mortel. Pourtant, en travaillant ma respiration et en contrôlant mes émotions, j’ai réalisé que l’eau glacée n’était pas un ennemi mais un outil pour dépasser mes limites. Ces croyances, héritées de l’enfance ou de notre entourage, sont comme des programmes automatiques. Si vous ne les remettez pas en question, elles vous maintiendront dans vos zones de confort. Observez vos pensées, analysez-les et remplacez-les par des croyances qui soutiennent vos objectifs. Acceptez la douleur pour mieux la transcender Plonger dans une rivière gelée alors que dehors il fait -15 degrés n’est pas une expérience agréable. Le froid mordait ma peau, chaque respiration devenait un défi, et mon corps criait à l’alerte. Mais j’ai appris à calmer mon esprit, à ralentir ma respiration et à accepter cette douleur comme une partie du processus. La souffrance, qu’elle soit physique ou mentale, est souvent une opportunité déguisée. Elle vous permet de renforcer votre résistance et de développer une confiance inébranlable en vos capacités. La persévérance n’est pas l’absence de douleur, mais la capacité à avancer malgré elle. Créez des routines pour ancrer votre persévérance Ce défi m’a appris l’importance des routines. Chaque jour, je savais exactement ce que je devais faire : préparer mes affaires, marcher jusqu’à la rivière, travailler ma respiration, plonger. Cette structure m’a permis de rester constant, même les jours où je n’en avais pas envie. Une routine bien pensée crée un ancrage mental qui vous aide à dépasser vos excuses et vos doutes. Développez des habitudes qui soutiennent vos objectifs. La constance est plus puissante que l’intensité. Célébrez vos victoires, petites ou grandes Le dernier jour de mon défi, j’ai marché dans 20 centimètres de neige, seul dans les montagnes du Valais. L’eau était gelée, et mon short mouillé a même figé sur un rocher en moins de cinq minutes. Pourtant, ce jour-là, je suis ressorti de l’eau avec un sourire immense. J’avais tenu 135 jours, et cette victoire contre moi-même m’a rempli d’un sentiment d’invincibilité. J'ai continué jusqu'à l'été.
Chaque jour où vous persévérez est une victoire. Prenez le temps de célébrer vos progrès. As-tu déjà eu l’impression que ton rêve était hors de portée, non pas parce que tu ne le voulais pas, mais parce que personne ne croyait en toi ou en ton projet ? C’est une réalité à laquelle beaucoup de gens sont confrontés. Cette limite, imposée par les jugements des autres, a fait échouer plus d’une personne à atteindre la vie qu’elle souhaitait ou devenir la meilleure version d’elle-même. Mais pourquoi prenons-nous les paroles de ceux qui ne nous comprennent pas autant au sérieux ? Est-ce un manque de confiance en soi ?
Les peurs des autres ne sont pas les tiennes Souvent, les gens projettent leurs propres peurs et doutes sur nous. Ils disent : “Si je n’y arrive pas, tu n’y arriveras certainement pas non plus.” Mais la vérité, c’est que ces craintes ne sont pas les tiennes. Si ton rêve est le bon pour toi, aucune opinion négative ne peut te freiner. Et c’est normal de faire des choses différentes des autres, tout comme il est normal d’échouer. Ce qui ne l’est pas, c’est de ne pas essayer. L’exemple de Thomas Edison Pense à Thomas Edison, qui a tenté des centaines de fois de créer l’ampoule. Imagine-le, dans son laboratoire, recommençant encore et encore, se faisant peut-être même moquer par les autres. Pourtant, après des milliers d’essais, il a réalisé son rêve. Si Edison n’avait pas persévéré, quelqu’un d’autre l’aurait fait. Car le monde ne s’arrête jamais, et ceux qui n’abandonnent pas finissent toujours par réaliser ce que d’autres n’ont pas eu la patience de poursuivre. Agis avant que quelqu’un d’autre le fasse Si tu ne prends pas des actions massives pour ton rêve, quelqu’un d’autre, plus persévérant, finira par l’accomplir. Les idées nouvelles et audacieuses sont d’abord considérées comme folles, puis dangereuses, avant de devenir banales. Si les gens te disent que ton projet est fou, c’est bon signe : tu es sur la bonne voie. C’est ta passion, ta curiosité, et ton feu intérieur qui te guideront. Le processus de l’échec : Un tremplin, pas une impasse L’échec est une étape essentielle de l’évolution. Si tu échoues, cela signifie que tu essaies, ce qui est déjà une victoire en soi. Si tu n’essayes jamais, tu es certain de ne jamais réussir. En essayant, tu avances, même si cela ne fonctionne pas immédiatement. Chaque échec te rapproche de la réussite. Ceux qui réussissent ne sont pas ceux qui n’ont jamais échoué, mais ceux qui n’ont jamais cessé d’essayer. Ton histoire ne doit pas te définir Il est courant de laisser les échecs passés nous influencer négativement. Par exemple, peut-être as-tu échoué à courir lors des cours de gym et cela t’a marqué. Ton esprit enregistre ces expériences comme des vérités, et ces croyances limitantes te suivent toute ta vie. Mais ce ne sont que des perspectives, pas des réalités. Regarde tes échecs sans émotion ni jugement. Tu te rendras compte que tu as évolué, même si tu n’en es pas toujours conscient. La persévérance, plus forte que le talent Les personnes talentueuses peuvent facilement abandonner dès qu’elles rencontrent une difficulté. En revanche, ceux qui luttent dès le départ développent des stratégies de résilience. Ce sont eux qui finissent par surpasser les plus talentueux. Le talent est un atout, mais la persévérance est la vraie clé du succès. Affronte tes échecs avec courage Je te propose de changer ton approche face à l’échec. Parle de tes échecs fièrement. Plus tu échoues, plus tu apprends. C’est en affrontant l’échec que tu deviendras plus fort. Même si tu n’as pas de talent particulier, tu peux réussir par la persévérance. N’aie pas honte d’échouer ; au contraire, sois fier d’avoir essayé. Le chemin vers le succès est semé d’échecs, mais c’est ce qui le rend si précieux. Sois le dernier à abandonner, même quand tout devient difficile. Persévère, tiens bon, et sache que la plupart des gens abandonnent bien trop tôt. Si tu continues, tu verras que la persévérance finit toujours par porter ses fruits. Le moment venu, tu auras une histoire de courage et de détermination à raconter, qui inspirera les autres à ne jamais abandonner leurs rêves. Il y a des moments dans la vie où nous réalisons que, pour atteindre nos rêves, nous devons créer des fondations solides. Pour moi, cette fondation, c’est le Ninjutsu. Cette discipline m’a permis d'aller à mon plus haut niveau dans mon domaine et de dépasser mes limites jours après jours. Faire du sport tous les jours, et de me consacrer à la voie que j’ai choisie. Sans elle, je vivrais dans le rêve d’une autre personne, et non le mien. La route est simple : progresser chaque jour, sans exception. Mais comment ? La réponse réside dans la puissance des routines quotidiennes, et j’aimerais partager avec vous des moments de ma vie où ces routines ont joué un rôle clé.
Les débuts : trouver sa flamme Quand j’étais enfant, j’ai commencé le tennis à l’âge de 4 ans. Je n’étais pas le meilleur, mais j’étais tenace. Mes parents m’emmenaient aux entraînements, et je me souviens encore de ces jours où j'avais une énorme cloque dans ma main dans laquelle je tenais ma raquette. Pas évident pour jouer au tennis, du coup, j'ai pris un gant de golf et j'ai pu continuer sans trouver d'excuse à m'entrainer. À 14 ans, après des années de travail acharné, j’ai enfin remporté le titre de champion valaisan. En demi-final, pourtant je me blesse au poignet gauche. Je ne pouvais plus jouer de revers. Cependant, j'ai attaqué de toute mes forces sur chaque balle avec mon coup droit pour finir les points. J'arrive en final avec un poignet foutu et un gars qui veut gagner en face. J'ai tenu bon dans ma stratégie et remporté le titre. C’était la première fois que je comprenais vraiment l’impact d’une routine quotidienne et d’un engagement sans faille. Mais c’est à 14 ans, quand j’ai découvert le Ninjutsu au dojo de Sion, que quelque chose s’est vraiment allumé en moi. J’étais fasciné par la discipline et l’art du mouvement. Je me souviens de l’un de mes premiers entraînements où je n’arrivais pas à suivre les autres. Pourtant, quelque chose m’a poussé à revenir, encore et encore, jusqu’à ce que je passe ma ceinture noire et devienne instructeur. Cette expérience m’a appris que la persévérance est plus forte que le talent brut. Se relever après l’échec Lors d’un séjour de 6 mois à Berlin, j’ai voulu élargir mes horizons en explorant d’autres arts martiaux. Je me suis inscrit à des cours de boxe anglaise, de boxe thaï, et de Kali philippin. Ces entraînements étaient intenses et je n’oublierai jamais le jour où, lors d'un entrainement, le coach me pris la jambe sur son épaule pour l'étirer et "crack" déchiré l'arrière de la cuisse. J’étais prêt à abandonner, mais le lendemain, je suis retourné à la salle. C’était devenu une routine que je ne pouvais pas briser, même dans la douleur. Ce moment m’a appris que la régularité et la capacité à continuer même après l’échec sont les vraies forces d’un combattant. L’importance de routines simples En 2017, llorsque j’ai commencé à vivre de ma passion à 100%, je savais que pour être efficace et inspirer les autres, je devais avoir des routines solides. Une des plus précieuses a été celle de la mobilité articulaire, que j’ai intégrée après avoir réalisé que mes hanches manquaient de flexibilité, ce qui limitait mes mouvements en Ninjutsu. Depuis quelques années, je travaille ma mobilité tout au long de la journée, souvent en utilisant des exercices inspirés des mouvements d’animaux, ce qui me permet de m’amuser avec mes enfants tout en m’entraînant. Nous imitons ensemble des ours, des singes ou des lézards qui rampent, transformant chaque session en un moment ludique et interactif. Ces exercices ne sont pas seulement bénéfiques pour mon corps, mais ils créent aussi des souvenirs joyeux avec mes petits, rendant chaque journée plus vivante. Travailler ainsi ma mobilité de manière ludique et régulière m’a permis de rester souple et prêt à relever n’importe quel défi. Cela me rappelle aussi que l’entraînement n’a pas besoin d’être rigide ou sérieux : il peut être un jeu qui nourrit l’esprit autant que le corps. L’engagement : un pacte avec soi-même L’une de mes expériences les plus marquantes a été le défi de me plonger dans des rivières pendant 135 jours consécutifs d'octobre à la mi-janvier. Peu importe le froid, la pluie, ou la neige, je m’immergeais chaque jour dans l’eau glacée. C’était un engagement que j’avais pris pour renforcer ma résilience mentale et physique. Certains matins, je me tenais devant l’eau, frissonnant à l’idée de ce qui m’attendait. Mon esprit me disait d’arrêter, que j’avais déjà assez fait, mais la routine était plus forte. Chaque immersion était un test, une confrontation avec mes limites. Ce défi m’a appris que lorsque l’on s’engage à faire quelque chose, même le froid le plus mordant ne peut nous arrêter. 11/7/2024 0 Comments Le Ninjutsu : un art sans limitesPour beaucoup, le ninjutsu est un art martial fascinant, empreint de traditions ancestrales. Mais pour moi, c’est bien plus qu’une discipline de combat. C’est un art de vivre, un voyage intérieur et extérieur qui nous pousse à être illimités, à libérer notre potentiel en dépassant les barrières qui nous entravent, qu’elles soient mentales ou physiques.
Performance = Potentiel - Interférences Au cœur de ma pratique du ninjutsu, il y a une équation simple mais puissante : la performance est égale à notre potentiel, moins nos interférences. Cela signifie que ce qui nous empêche d’exceller, ce ne sont pas nos limites objectives, mais nos propres croyances limitantes et les obstacles externes. Nous avons tous des pensées qui nous freinent : « Je ne suis pas assez fort », « C’est trop difficile », « Je ne mérite pas de réussir ». Ce sont ces interférences internes qui réduisent notre performance. À l’extérieur, nous devons aussi composer avec les obstacles imprévus : l’environnement, les critiques, les épreuves. Le ninjutsu nous apprend à naviguer entre ces interférences, à trouver des chemins, à devenir des maîtres de l’adaptation. Un corps fort et mobile Être un ninja, c’est être prêt à tout, physiquement et mentalement. La mobilité est essentielle : pouvoir se déplacer rapidement, changer de direction avec fluidité, maintenir un équilibre parfait même sur un terrain accidenté. C’est pourquoi nous travaillons beaucoup sur la réactivité des pieds, la solidité des jambes, et l’endurance du corps. Un ninja doit pouvoir courir des kilomètres sans faiblir, grimper des montagnes, franchir des obstacles, et se mouvoir avec agilité. Le haut du corps doit aussi être puissant et flexible. Pour développer cette force, nous utilisons des exercices inspirés de la nature, comme la marche du crabe ou du singe. Ces mouvements nous reconnectent à notre corps, nous rendant capables de grimper, de sauter, et de nous déplacer comme des animaux, avec une fluidité et une force naturelle. Une défense complète, sans règles fixes Le ninjutsu, ce n’est pas un sport de combat codifié, c’est un art martial libre et pragmatique. Dans une situation de danger, il n’y a pas de règles. La défense doit être efficace, point final. Cela signifie utiliser toutes les techniques possibles : viser les yeux, frapper des points vitaux, ou contrôler l’ennemi de la manière la plus simple et rapide. Savoir négocier un conflit est aussi important que de savoir désarmer un adversaire. Notre entraînement ne se limite pas aux coups ou aux prises. C’est une préparation à tout : se défendre debout ou au sol, contre un ou plusieurs adversaires, armés ou non. L’objectif est d’être prêt à réagir, quels que soient les défis. Les symboles du Ninjutsu : une philosophie de vie L’une des choses qui rendent le ninjutsu unique, c’est l’utilisation de symboles pour guider notre pratique. Ces symboles incarnent des principes fondamentaux que nous intégrons dans nos techniques et notre état d’esprit : • La Terre : Stabilité et ancrage. Avoir une base solide, être inébranlable. • Le Feu : Puissance et énergie. C’est la force que l’on met dans chaque action. • Le Vent : Vitesse et agilité. Se déplacer rapidement, esquiver, s’adapter. • L’Eau : Fluidité. Laisser les gestes couler les uns après les autres, s’adapter aux circonstances sans résistance. • Le Ciel : Inspiration et rêves. Garder une vision, un objectif qui nous motive. • Le Vide : Calme et contrôle émotionnel. Savoir rester serein et sans émotions perturbatrices en combat, être réactif mais pas impulsif. En activant ces symboles, nous nous transformons. Le vide, par exemple, est un état mental essentiel : il s’agit d’évacuer la peur, la colère, ou le doute pour agir avec pure efficacité. Persévérance et Endurance : L’Essence du Ninjutsu Ce qui me passionne dans le ninjutsu, c’est qu’il ne s’agit pas seulement de techniques de combat, mais de persévérance et d’endurance. Le chemin est long, semé d’embûches, et demande un engagement profond. C’est cette capacité à continuer, à repousser ses limites, qui m’inspire. J’ai relevé des défis physiques, comme courir 100 km en deux jours dans en sandal en passant par des col à 3000 m enneigé, ou pratiquer des immersions en eau froide pendant des mois. Ces défis ne sont pas juste des exploits physiques, mais des moyens de dépasser mes propres peurs, de renforcer mon esprit. Le ninjutsu ne se limite pas à l’entraînement physique. Je médite et pratique la cohérence cardiaque pour calmer mon esprit. L’équilibre entre le mental, le physique, et la technique est essentiel. Chaque jour, je cherche à devenir meilleur, à me dépasser, et à incarner cet art qui, depuis 25 ans, est ma passion. La persévérance, c’est ce qui nous permet de continuer même quand tout semble perdu. L’endurance, c’est la capacité de rester fort sur la durée. Et c’est en alliant ces deux qualités que l’on devient vraiment illimité, que l’on devient un ninja, capable de s’adapter, de s’épanouir, et de surmonter tout ce que la vie nous réserve. Dans le monde du combat comme dans notre vie de tous les jours, il est essentiel de développer une base solide. En Ninjutsu, cette base s’appelle la “Terre” : elle représente l’ancrage, la stabilité, la discipline. Mais en quoi la discipline est-elle cruciale pour progresser, et comment peut-on la voir comme un allié puissant dans notre parcours ?
La Discipline : l’arme cachée du succès Dans le combat, un bon ancrage permet de rester debout face aux tentatives de déstabilisation de l’adversaire. Dans la vie, la discipline joue un rôle similaire. Elle nous permet de rester fermes face aux difficultés et de nous propulser vers nos objectifs. Sans elle, même le plus talentueux des combattants reste vulnérable. C’est l’art de construire un socle stable qui nous empêche de reculer et qui nous pousse à avancer avec constance. Discipline ou Motivation ? La motivation, bien que puissante, est souvent éphémère. Elle peut disparaître dès qu’une difficulté survient. La discipline, quant à elle, est bien plus forte et résiliente. C’est elle qui nous pousse à nous entraîner chaque jour, même lorsque l’envie manque. C’est un engagement que l’on prend envers soi-même, pour son futur et pour devenir la meilleure version de soi-même. Alors, comment adopter cette discipline sans se sentir prisonnier ? Transformer la discipline en habitude : Le pouvoir des routines L’une des clés pour faire de la discipline une alliée de tous les jours est de la transformer en routines. Par exemple, des routines simples et constantes, même de quelques minutes, peuvent avoir un impact immense sur le long terme. Pour moi, cela a pris la forme d’exercices quotidiens pour améliorer ma mobilité, que je pratique chaque matin. Cette routine, bien qu’apparemment minime, s’est avérée être une pièce maîtresse de ma croissance personnelle et physique. Imaginez une routine pour améliorer un aspect de votre vie. Il peut s’agir de quelque chose de simple, comme se lever 30 minutes plus tôt pour méditer ou pour planifier la journée. L’important est de trouver un exercice accessible et aligné avec vos objectifs de vie. La discipline consiste aussi à choisir des routines que l’on peut facilement intégrer dans son quotidien, sans qu’elles deviennent un poids. Entre plaisir et souffrance : le secret des champions La discipline n’est pas toujours facile à entretenir. Parfois, elle nous expose à la souffrance. Mais dans cette souffrance, il y a aussi une source de plaisir : celle de se voir progresser. Dans chaque session d’entraînement, il y a un moment où la difficulté se fait sentir, mais c’est précisément là que l’on construit notre force mentale. Les champions que l’on admire aujourd’hui ne sont pas nés avec des capacités exceptionnelles ; ils ont forgé leurs compétences par des routines quotidiennes et par un travail acharné, acceptant à la fois le plaisir et la souffrance comme les deux faces d’une même pièce. Comment construire la discipline avec conscience Dr. Bruce Lipton, célèbre pour ses recherches sur la biologie des croyances, explique que nos routines et notre environnement façonnent nos “logiciels” internes, comme notre cerveau dans l’enfance. Heureusement, nous pouvons toujours travailler sur ces logiciels par la répétition et la pratique consciente. La méditation, par exemple, est un outil précieux pour atteindre un état propice à l’apprentissage et pour renforcer les habitudes que l’on souhaite cultiver. Créer une vision et bâtir ses fondations Un exercice simple pour renforcer sa discipline consiste à écrire ce que l’on veut devenir. Quels sont les traits que vous souhaitez incarner ? Quelles routines vous aideront à atteindre cette vision de vous-même ? En lisant chaque soir vos objectifs et en les visualisant avec émotion, vous alignez vos actions avec vos aspirations. Vous ne laissez plus la vie vous guider au gré des circonstances, mais vous prenez le contrôle de votre destin. Passez à l’action, Aujourd’hui La discipline est un engagement envers soi-même. C’est la fondation de tout succès durable, bien plus qu’une simple motivation passagère. En vous engageant dans de petites routines, en prenant du temps chaque jour pour les réaliser, vous bâtissez la personne que vous voulez devenir. Vous créez des fondations solides pour l’avenir, sans avoir besoin de dépendre de la motivation du moment. Alors, prêt(e) à prendre ce pacte avec vous-même ? Dans notre vie, il y a une force silencieuse qui sommeille en chacun de nous. Elle est subtile, mais puissante. C’est la curiosité, un feu qui s’enflamme dès que nous sommes confrontés à l’inconnu. En Ninjutsu, le feu représente l’énergie mise dans chaque mouvement, chaque frappe, chaque technique. C’est cette même énergie qui nous pousse à explorer le monde autour de nous, à poursuivre nos rêves, et à nous transformer. La curiosité, tout comme le feu en combat, nous aide à repousser nos limites, à aller plus loin que ce que nous pensions possible.
Pourquoi la curiosité est-elle essentielle pour atteindre nos rêves ? Avant de découvrir notre passion, nous devons d’abord oser regarder autour de nous, sans jugement ni préjugés. Comme un enfant face à une nouveauté, laissons-nous surprendre. Un enfant ne dit jamais “je ne suis pas capable” ou “ce n’est pas pour moi”. Il explore, touche, goûte, ressent. Cette curiosité pure lui permet de vivre des émotions, de créer des souvenirs, et de donner un sens aux choses. Il se laisse guider par ce qui l’émerveille et construit ainsi sa propre voie. En tant qu’adultes, nous avons souvent tendance à étouffer cette curiosité naturelle par des croyances limitantes : “Je ne suis pas assez bon”, “je suis trop vieux”, “ce n’est pas pour moi”. Ces pensées agissent comme des barrières, bloquant le chemin vers nos rêves. Pourtant, en nourrissant notre curiosité, nous ravivons ce feu intérieur, cette flamme de l’enthousiasme et de la découverte. L’importance de prendre des risques et de sortir de sa zone de confort Lorsque j’ai commencé le Ninjutsu, c’était pour améliorer ma souplesse pour le tennis. Mais, en découvrant cet art martial, une nouvelle curiosité est née en moi. J’avais des peurs et des préjugés : “Et si je me blesse ? Et si c’est trop violent ?” Heureusement, ma curiosité a pris le dessus. Ce désir de comprendre et d’apprendre m’a poussé à surmonter mes peurs et à découvrir le Ninjutsu en profondeur. Cette expérience m’a appris qu’aller au-delà de notre zone de confort est essentiel pour se transformer. Les personnes qui réussissent dans le Ninjutsu, et dans la vie en général, ne sont pas nécessairement les plus talentueuses. Ce sont celles qui persévèrent, qui se remettent en question, qui osent explorer et approfondir ce qui les passionne. Elles alimentent leur feu intérieur en continu, et cette flamme les porte au-delà de leurs limites. Comment cultiver et entretenir cette flamme intérieure ? La curiosité n’a pas besoin d’un talent particulier pour s’exprimer. Ce qu’il faut, c’est de la détermination. Si une passion t’intrigue, laisse-toi guider par elle. N’hésite pas à explorer les détails, à poser des questions, à essayer de nouvelles approches. Pour cela, il peut être utile de pratiquer quelques exercices : 1. Écris tes croyances limitantes : Liste les pensées qui te freinent dans ta quête de rêve. Par exemple, “je ne suis pas assez doué”, “je ne peux pas vivre de ma passion”. Puis, transforme-les en croyances constructives comme “je peux m’améliorer chaque jour” ou “ma passion peut m’apporter beaucoup, peu importe le revenu”. 2. Prends un risque chaque semaine : Essaie une activité nouvelle, même si elle te sort de ta zone de confort. Ce n’est qu’en explorant l’inconnu que l’on découvre vraiment ce qui nous anime. 3. Écris une liste de tes découvertes quotidiennes : Pendant un mois, note chaque jour quelque chose qui t’a surpris ou intrigué. Observe ensuite si une de ces choses allume une étincelle de curiosité en toi. Cette pratique t’aidera à développer une attitude d’ouverture et d’exploration. La curiosité comme source de vie La curiosité est l’essence de l’aventure humaine. Sans elle, les grands explorateurs, les inventeurs, les artistes et même nos ancêtres n’auraient jamais osé découvrir de nouveaux horizons. Sans elle, les Vikings n’auraient pas traversé les océans, et Edison n’aurait jamais inventé l’ampoule. C’est cette flamme intérieure qui nous pousse à chercher un sens dans nos actions et à aller au bout de nos aspirations. Parfois, nous laissons cette flamme s’éteindre, remplacée par des distractions éphémères. Mais lorsqu’un défi se présente, l’absence de cette flamme peut mener à une vie dépourvue de sens. Il est alors essentiel de ne pas attendre le coup dur pour raviver notre feu. Agis dès maintenant pour entretenir ta flamme, non seulement pour te sentir bien sur le court terme, mais pour créer une structure solide qui te soutiendra à long terme. Fais de ta curiosité un moteur de transformation Alors, quel est ce rêve que tu n’as jamais osé poursuivre ? Qu’est-ce qui allume une étincelle en toi ? Quelles sont les croyances qui te retiennent ? Prends un moment pour te poser ces questions et pour raviver ton feu intérieur. N’attends pas un événement dramatique pour te rappeler l’importance de ta vie. Imagine que le temps est limité, et vis chaque jour avec passion et intensité. En cultivant la curiosité, tu t’ouvres à une vie riche de sens et de découverte. Fais de ta curiosité une arme, un feu sacré qui guide chacun de tes pas. Notre cerveau est une merveille. Il active nos muscles, coordonne nos mouvements, contrôle notre respiration et fait circuler le sang partout dans notre corps. Ce système incroyable nous rappelle que nous sommes faits pour bouger, pour être en mouvement. Et ce mouvement, essentiel à notre survie et notre bien-être, exige une santé physique de qualité. En réalité, l’activité sportive est devenue, pour beaucoup, une nécessité encore plus grande aujourd’hui qu’hier. Pourquoi ? Parce que le travail physique, manuel, a laissé place aux heures de bureau, devant des écrans, ou dans des environnements qui ne stimulent pas naturellement le corps.
Cette fatigue mentale en fin de journée, nous la connaissons tous. Elle peut nous détourner de l’idée même de bouger, nous privant de l’envie de prendre soin de nous. Mais pourtant, c’est bien cela qui est au cœur de la vie : marcher, courir, créer. Car notre corps est là pour suivre les instructions de notre cerveau, pour donner vie à nos idées, nos rêves, nos visions. Personnellement, j’ai besoin que mon corps soit prêt à endurer tout ce que je lui demande. Tous les jours, je m’entraîne dans cette optique, pour le renforcer, le préparer aux défis à venir. Mon mantra est simple : « Je suis illimité, sans barrière et je vois l’infini autour de moi. » Pour cela, mon corps doit être une véritable armure, capable d’affronter chaque étape de la vie. Une armure que j’améliore et comprends un peu plus chaque jour. L’importance des fondations : partir du sol Quand on pense à l’équilibre, au mouvement, qu’est-ce qui nous connecte au monde ? Nos pieds. Ils sont notre point de contact avec le sol et jouent un rôle essentiel dans notre équilibre. Mais combien d’entre nous prennent le temps de vraiment les travailler, de les renforcer ? J’ai découvert cela de manière assez surprenante en lisant un livre, Born to Run, recommandé par une amie. Cela m’a ouvert les yeux sur l’importance de mes appuis. J’avais toujours considéré mes entorses à répétition comme un signe de faiblesse inévitable, sans chercher à aller plus loin. J’en étais arrivé au point où, chaque matin, poser le pied était une souffrance, avec un tendon d’Achille enflammé malgré de bonnes baskets et des semelles amortissantes. Suite à cette lecture, j’ai décidé d’essayer autre chose. Un jour, je suis sorti de chez moi comme à mon habitude pour courir, poussette de trail et petit en avant. Mais cette fois, sans chaussures. Pieds nus. J’ai entamé une course de dix kilomètres et ce que j’ai ressenti était incroyable : le sol m’envoyait des informations en continu, des sensations directes et vivantes. Mes appuis étaient plus fermes, mon équilibre plus naturel, et je courais avec de petites foulées, absorbant chaque choc avec une facilité que je n’avais jamais connue. Progressivement, mes chevilles se sont renforcées, et mon tendon d’Achille est devenu beaucoup moins sensible. Cette sensation de connexion au sol a été une révélation. Depuis, je cours avec des baskets minimalistes et marche pieds nus dès que possible. Huit mois après cette découverte, mon tendon va mieux, ma stabilité s’est renforcée, je me sens plus explosif, plus rapide, plus en phase avec mon corps. L’ultime test : repousser ses limites dans la nature Parfois, le besoin de tester ses limites s’impose à moi, et rien de tel qu’un défi dans la nature pour vraiment mettre à l’épreuve cette armure que je construis chaque jour. Un jour, j’ai décidé de partir en slap avec un copain pour un défi de taille : un parcours de 100 km de Sion au Simplon, en deux jours. J’allais devoir franchir trois montagnes culminant à environ 3000 mètres, avec la neige comme compagnon imprévisible. Le doute m’a accompagné au départ, mais cette incertitude faisait partie du défi. Chaque pas en altitude m’a renforcé, et l’aventure s’est révélée aussi intense qu’exceptionnelle. À travers les crêtes enneigées, j’ai découvert que mes limites n’étaient qu’une frontière temporaire, prête à être franchie. Cette expérience m’a montré que l’entraînement physique et mental, l’écoute de mon corps, et cette recherche constante de renforcement intérieur étaient payants. Construire son armure, jour après jour J’ai réalisé que mes pieds sont comme les pattes d’un tigre – solides et prêtes à bondir, me préparant à devenir un meilleur Ninja, prêt à affronter les obstacles avec assurance. Cette armure que je construis n’est pas faite de métal ou de boucliers, mais de muscles, de tendons, d’os et de résilience. Le chemin vers une meilleure santé, un meilleur équilibre, n’est pas toujours celui que l’on croit. Il demande de l’écoute, de la patience, et une ouverture d’esprit pour essayer de nouvelles choses. La course pieds nus et cette traversée des montagnes m’ont montré que parfois, pour avancer, il faut revenir à la base, au sol, et écouter ce que notre corps nous dit. J’espère que cette expérience te donnera envie de bouger, de redécouvrir ton corps, de construire ta propre armure – solide et prête à affronter le monde. Bouge, vis, avance. Le chemin est devant toi. |
Vuignier Sébastien "Le Ninja Valaisan
Petit déjà, le sport a toujours eu une place importante dans la vie de Sébastien. À l’âge de 4 ans, il commence le tennis, un sport qui lui permet de développer la persévérance en répétant des gestes durant des heures. Ses entraînements rigoureux le conduisent à devenir champion valaisan individuel et par équipe à seulement 14 ans. C’est aussi à cet âge qu’il découvre le Ninjutsu au dojo de Sion, une rencontre déterminante qui éveillera en lui une passion durable. Une année après ses débuts, il décide de se consacrer uniquement à cet art martial japonais qui, à ses yeux, apporte un équilibre unique entre le physique et le mental. ArchivesCategories |
Proudly powered by Weebly